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Actualités of Friday, 2 June 2017

Source: cameroon-info.net

Affaire Camrail: le dossier brûlant entre la France et le Cameroun

La société Camrail est détenue par le français Bolloré La société Camrail est détenue par le français Bolloré

Selon le quotidien Le Jour le rapport d’enquête du Gouvernement camerounais sur la catastrophe ferroviaire survenue à Eseka le 21 octobre 2016, pourrait bien retenir l’attention des deux diplomaties. Ce rapport qui pointe la responsabilité de la société Camrail détenue par le français Bolloré, a été l’un des sujets au menu du récent entretien qu’a eu Paul Biya et Gilles Thibault l’Ambassadeur de France au Cameroun.

Le quotidien Le Jour voit très bien le rapport d’enquête du Gouvernement camerounais sur le drame ferroviaire d’Eséka sous l’ère Emmanuel Macron, devenir le tout premier dossier chaud dans les relations diplomatiques entre le Cameroun et la France. Partant du fait que dans ledit rapport dévoilé le 23 mai 2017, la société Camrail détenue à 77,4% par le groupe français Bolloré est tenue pour responsable dans le drame du 21 octobre 2016, qui a endeuillé de nombreuses familles.

La preuve pour le quotidien est que lors de leur entretien du 30 mai 2017, Paul Biya le Président de la république (Pr) et Gilles Thibault l’Ambassadeur de France au Cameroun ont échangé à propos. A la sortie de cette audience le Diplomate français a déclaré «nous avons bien évidemment parlé des actions menées à la fois par le président lui-même, par le gouvernement et par Camrail vis-à-vis des victimes». Sur ledit rapport Gilles Thibault a déclaré «nous avons également parlé de ce rapport et de ce qu’il signifie. C’est logique».

Pour le journal après cette déclaration du Diplomate il n’y a «nul besoin d’en dire plus en termes diplomatiques». Toutefois celui-ci précise tout de même qu’une source à la cellule Afrique de l’Elysée indique «qu’il est trop tôt pour le nouveau gouvernement français d’intervenir dans cette affaire, mais elle informe que la France est soucieuse de ses intérêts dans ce dossier, non seulement sur le cas de ses ressortissants morts dans l’accident mais également sur les ressorts économiques».