Depuis quelques jours, les réseaux sociaux bruissent du nom de Steven Nbienou, injustement associé à l'affaire Bansena. Pourtant, aucune preuve ne vient étayer ces accusations, qui semblent davantage relever d'une campagne de désinformation orchestrée pour nuire à sa réputation. Alors que Steven Nbienou se trouve à des milliers de kilomètres du Cameroun, sans aucun lien avec les faits évoqués, cette affaire met en lumière les dangers des rumeurs et des manipulations médiatiques. Plongeons dans les détails de cette polémique et démêlons le vrai du faux.
Affaire Bansena : quand la rumeur veut faire tomber un homme innocent !
Depuis quelques jours, un nom circule avec insistance sur les réseaux sociaux : celui de Steven Nbienou. Certains l’associent à l’affaire dite Bansena, dans laquelle il n’a pourtant ni rôle, ni implication. Cette mise en cause ne repose sur aucun élément concret et s’apparente davantage à une manœuvre orchestrée pour nuire à sa réputation.
En réalité, les faits sont clairs. Steven Nbienou n’a plus aucun contact avec Bansena Paulin depuis plus de deux ans. Il reconnaît avoir collaboré avec lui par le passé, notamment pour la supervision de ses chantiers, l’achat de vivres destinés à ses actions caritatives ou encore d’autres missions ponctuelles. Toutefois, au fil du temps, certains comportements jugés inappropriés l’avaient poussé à mettre un terme à cette collaboration. Cette rupture définitive est intervenue peu après son mariage avec l’artiste Muriel Blanche. Et ce détail n’est ignoré de personne : même les chefs militaires de Bansena savent parfaitement que Steven Nbienou ne travaille plus avec lui depuis plus de deux ans.
Or, ce qui alimente aujourd’hui la polémique ne vient pas de Bansena lui-même, mais d’un duo composé d’un individu en fauteuil roulant et de l’ex-compagne de Steven Nbienou. Ces deux personnes ont approché plusieurs lanceurs d’alerte, parmi lesquels Nzui Manto et Patrice Nouma, afin qu’ils citent le nom de Nbienou dans l’affaire Bansena. D’autres influenceurs contactés auraient, quant à eux, refusé cette proposition. Ainsi, l’accusation ne découle pas d’une enquête sérieuse, mais bien d’une stratégie calculée visant à le mêler artificiellement à un dossier qui ne le concerne pas.
Il faut rappeler que, pendant que cette affaire agite la toile, Steven Nbienou se trouve à des milliers de kilomètres du Cameroun. Aucune preuve tangible, aucun témoignage crédible et aucun élément de l’enquête judiciaire en cours ne l’impliquent, ni de près ni de loin, dans les faits évoqués. L’associer à cette affaire revient donc à violer l’un des principes fondamentaux du droit camerounais : la responsabilité pénale est strictement individuelle. Autrement dit, on ne peut faire porter à une personne le poids des actes commis par un autre, au seul motif qu’ils ont eu un lien professionnel par le passé.
Ce glissement délibéré vers la culpabilité par association est d’autant plus grave qu’il s’inscrit dans un schéma déjà observé autour de Nbienou. Sa réussite, sa discrétion et sa générosité en ont souvent fait une cible pour les maîtres chanteurs, prêts à inventer des histoires pour lui soutirer de l’argent ou pour ternir son image. Cette nouvelle offensive ne diffère pas des précédentes, si ce n’est qu’elle prend appui sur une affaire judiciaire sensible afin de maximiser son impact médiatique.
Les rumeurs persistantes autour d’un prétendu “restaurant de Bastos” illustrent parfaitement cette mécanique de désinformation. Comme pour l’affaire Bansena, Nbienou a découvert cette information en même temps que le grand public, sans y être associé de quelque manière que ce soit. Mais dans la logique de ses détracteurs, tout élément est bon à exploiter pour alimenter le soupçon, même en l’absence totale de preuves.
Derrière cette campagne, une question essentielle se pose : pourquoi vouloir à tout prix nuire à ce jeune Camerounais ? Pourquoi sa réussite dérange-t-elle autant ? Plutôt que de reconnaître les efforts et les succès, certains préfèrent propager des rumeurs, manipuler les perceptions et détourner l’attention de la vérité. Ce comportement ne dessert pas seulement la cible, il fragilise aussi la crédibilité de l’espace public, où l’opinion se forme souvent sur la base d’informations tronquées.
Il est donc essentiel de rappeler que Steven Nbienou n’a aucun lien, direct ou indirect, avec l’affaire Bansena. Les tentatives de l’impliquer reposent sur des motivations personnelles et non sur des faits établis. Les Camerounais, comme toute opinion publique, méritent mieux qu’une justice populaire dictée par la haine et la jalousie. Seule la vérité, étayée par des preuves, devrait orienter le débat.
Bruno BIDJANG