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Actualités of Wednesday, 24 June 2015

Source: cameroon-info.net

Affaire Awono: Le recours jugé irrecevable par le conseiller rapporteur

Urbain Olanguena AwonoUrbain Olanguena Awono

Condamné par le tribunal criminel spécial à 20 ans de prison en Août 2013 dans le cadre du dossier des moustiquaires imprégnées, l’ancien ministre de la santé publique était face aux juges de la cour suprême ce mardi 23 juin 2015 à 10 heures, après le pourvoi en cassation introduit par ses conseils, à la suite du verdict susmentionné.

Acquitté par la même juridiction dans le cadre d’un autre volet de son procès, portant sur la subvention débloquée en 2013 par le ministère de la santé au profit de l’Association camerounaise pour le marketing social (Acms), Urbain Olanguena Awono a assisté impuissant à la lecture du rapport du conseiller rapporteur, invitant la collégialité a rejeter son recours, et à le déclarer non fondé.

Prenant la parole à la suite de cette lecture, les avocats de l’ex Ministre, au premier rang desquels se trouvait Me Antoine Marcel Mong, ont requis le renvoi de l’affaire pour leurs observations. Il était 10 heures et 30 minutes lorsque l’ancien Ministre et ses conseils ont quitté la barre de l’auguste juridiction.

Le prestataire de services avait imité la signature du ministre

Pendant qu’il était encore aux affaires, l’ancien Ministre de la santé publique est soupçonné d’avoir détourné en coaction, la rondelette somme de 80 millions de FCFA portant sur un marché de livraison des moustiquaires imprégnées dans des hôpitaux du septentrion. En effet, dans le cadre de ce dossier, il est reproché à M. Olanguena d’avoir entièrement payé le prestataire de services, un certain Yves Rodrigue Soue Mbella aujourd’hui en fuite, alors même que ce dernier n’avait point exécuté ledit marché.

Au tribunal criminel spécial, les avocats d’Urbain Olanguena Awono ont soutenu que l’ancien ministre n’avait jamais paraphé les documents autorisant le trésor public a débloquer les fonds du marché des moustiquaires imprégnées. Pour élargir leur client, ils avaient entre autres allégué que le sieur Yves Rodrigue Soue Mbella ne s’était fait payer, qu’après qu’il eut imité la signature du ministre.