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Actualités of Tuesday, 21 July 2015

Source: cameroon-info.net

Adamou Ndam Njoya accusé d’exploiter illégalement un terrain à Yaoundé

Adamou Ndam Njoya Adamou Ndam Njoya

Le tribunal de grande instance de Yaoundé attend depuis longtemps déjà la venue du président national de l’Union démocratique du Cameroun (UDC) pour répondre d’une affaire qui le concerne.

Selon des informations publiées par le journal Kalara de ce lundi 20 juillet 2015, la voie des négociations n’a pas abouti entre Adamou Ndam Njoya et Roger Bomba, administrateur de la succession du défunt Ottou Albert.

«Ce conflit remonte à quelques années déjà, indique le journal. En effet, à en croire l’assignation en expulsion servie par Me Ngo Hiag Fidèle, huissier de justice, à M. Adamou Ndam Njoya (par le biais de son vigile Roger Ottou), ce dernier occupe un terrain sans en avoir le titre foncier ».

« Situé au quartier Messa II à Yaoundé, ce terrain appartiendrait au défunt Ottou Albert, propriétaire du titre foncier 52525 du Mfoundi. Après son décès, ses enfants ont fait établir un jugement d’hérédité le 07 août 2013 qui les désigne comme héritiers de ses biens. (…) De son vivant, M. Ottou était propriétaire d’un immeuble au quartier Messa. C’est cette propriété qui fait l’objet du litige entre les parties ».

Selon l’assignation, Adamou Ndam Njoya qui exploite un immeuble avec locataires à cet endroit a été sommé de libérer les lieux, mais ne s’est pas exécuté. Le journal note tout de même qu’en 2013, répondant à une correspondance de Me Antoine Epassy, un des avocats de la famille, Adamou Ndam Njoya expliquait que le propriétaire initial du terrain, M. Ottou Albert, était mort avant la fin de tous les arrangements requis.

Cette correspondance de M. Ndam Njoya poursuit: «La confiance qu’il nous avait accordée résidant aussi dans les relations qu’il avait avec mon père le sénateur puis ministre Njoya Arouna, vous comprenez que nous n’avons pas entrepris des spéculations autour de ce terrain et, pour respecter sa mémoire, tous ceux qui sont là-bas ne paient pas de loyers ou ne louent pas les espaces pour leurs activités».

Au terme de l’audience du 15 juillet dernier, la présidente du tribunal a concédé un renvoi ferme au 19 août 2015, à la demande de Me Abessolo Etienne, avocat du plaignant.