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Actualités of Monday, 12 February 2018

Source: cameroun-info.net

Adamaoua: le préfet du Faro et Deo accusé de bloquer l’élection du nouveau maire

Les conseillers municipaux de cette Commune affirment que l’autorité administrative aurait passé un accord tacite avec le Maire par intérim.
C’est une information que relaie notre confrère Le Jour dans sa parution du 9 février 2018.

A la Commune de Mayo-Baleo dans la Région de l’Adamaoua, les conseillers municipaux sont en colère contre Yves Bertrand Noel Ndjana le Préfet du département de Faro et Déo. Ils accusent l’autorité administrative de ne pas procéder à la tenue de l’élection du nouveau Maire de leur Commune. Jean Abba l’ancien Maire étant décédé depuis le 5 octobre 2017. Notre confrère rapporte que ces derniers ont même fait savoir leur mécontentement au Gouverneur de la Région de l'Adamaoua. Pour eux, le Préfet aurait passé un accord tacite avec le dénommé Issa Hamadjoulde le Maire par intérim.

Joint au téléphone par le journal pour savoir ce qui se passe réellement, le Préfet indexé a répondu «je n’ai rien à vous dire. Vous n’êtes pas ma hiérarchie pour me demander pourquoi l’élection du Maire de Mayo-Baleo bloque. Je suis la tutelle de la Commune. Je suis le seul qui juge quel est le moment opportun pour l’élection d’un nouveau Maire». Mais que dit la loi. Si on s’en tient à l’article 70 de la loi du 22 juillet 2004 applicable aux Communes, cette élection aurait déjà dû avoir lieu. Car faut-il le rappeler l’ancien Maire est passé de vie à trépas le 5 octobre 2017. Et la loi dit «qu’en cas de décès, de démission, ou de révocation du Maire ou d’un adjoint au Maire, le Conseil municipal est convoqué pour élire un nouveau Maire ou son adjoint dans les soixante jours qui suivent le décès, la démission ou la révocation». Cela signifie comme le relève notre confrère que depuis le 8 décembre 2017, le délai est arrivé à expiration selon les textes.