Accusé d'un détournement de 67 millions, Youmbi nie ses liens avec l'ambazonie

Victime d’une grosse escroquerie orchestrée par un individu dénommé Youanchi Joseph et son alter ego Georges Gilbert Baongla, une somme de 67 millions au menu de cette orchestration. Celui qui se fait passer pour le ?ls ainé du chef de l’Etat augmente de jour en jour ses victimes, la présidence de la République et singulièrement, l’intervention du nouveau directeur du cabinet civil très attendu.

La scène a fait le tour du monde dans les réseaux sociaux. Une scène digne d’un film américain. En effet Youmbi Aloys est bel bien établi à Londres, producteur et opérateur dans le secteur des énergies renouvelable, comment comprendre qu’un citoyen de la diaspora soit traité ainsi. Tout d’abord, il y a une affaire au tribunal de grande instance de Douala, une affaire banale, après avoir loué un véhicule chez sieur Joseph Youanchi, celui que l’on appelle affectueusement Cyclon, est fière d’être Camerounais pour montrer son appartenance au vert, rouge et jaune.

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A la vérité, Georges Gilbert Baongla serait le grand artificier de cette absurde et scabreuse histoire. A travers son fameux parti, il aurait promis un poste de Premier ministre à son compagnon. Et par ailleurs excellent manipulateur, le stratagème était de mettre sur pied une escroquerie surtout après avoir constaté la construc- tion d’une villa par le Cyclon qui fait fière allure dans la cite capitale économique. L’aigreur et la jalousie ont donc envahi les deux faussaires qui sont désormais aux abois ; partir d’une simple location d’un véhicule pour arnaquer et vouloir interdire à un citoyen son pays est un crime, la corruption se porte comme un charme au Cameroun, sinon comment Baongla et son associé ont pu instrumentaliser l’armée afin de détruire la vie de ce noble camerounais ?


Invention d’une histoire d’appartenance à l’Ambazonie

Aloys Youmbi comme une pièce de théâtre est arrêté par des éléments de la division régionale de la sécurité militaire sous ordre du directeur en personne. Selon les éléments, c’est alors que le prévenu, apprend qu’on lui reproche d’être en compli- cité avec les sécessionnistes de l’Ambazonie. Mais surtout, qu’il serait un vendeur d’armes, stupéfait et pantois le (Cyclon) a révélé aux forces de l’ordre qu’ il est non seulement un patriote et en plus il est un homme intègre. En ce qui concerne la vente des armes, il est bel et bien arrivé par l’aéroport de Douala et non par route via le Nigeria comme annoncé aux forces de défense, grossier mensonge.

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L’homme aura la vie sauve grâce à l’intervention de l’artiste Petit Pays qui a menacé de rencontrer le ministre garde des sceaux Laurent Esso, s’il n’était pas libéré. Après deux jours d’interrogatoire, il est en fin libre, mais son image aura fait le tour du monde comme un bras séculier de l’Ambazonie.


Le Cameroun un pays des intimidations ?

Depuis l’auto-proclamation de Georges Gilbert Baongla comme fils du président de la République, l’on laisse faire et ça devient une anarchie, un jeune qui fait briller le drapeau à Londres a failli être assassiné à cause de l’ego et la recherche de l’ar- gent, un montage de toute pièce au point d’inclure des ex-membres du gouverne- ment ; doit-on continuer à faire confiance aux institutions dans ce cas ? Georges Gilbert Baongla est donc le grand manitou de cette macabre histoire, doit on pourchasser un honnête citoyen par ce qu’il a refusé l’escroquerie ? Pour l’instant Monsieur Youmbi a très peur pour sa vie et l’Etat doit le protéger.