ALERTE : les Ambas envoient une ‘note’ à Paul Biya ; tout Etoudi ébranlé

• Les Ambazoniens envoient un message fort à Etoudi

• Mark Bareta a fait savoir le contenu de la note

• Ils lancent encore un défi à Paul Biya


C’est une nouvelle alerte qui vient d’être lancé au régime d’Etoudi. Les ambazoniens sont sans pitié. Ces annonces concernent principalement le secteur académique qui se voit être frappé.

En effet, pour la prochaine reprise des classes, les séparatistes ont dévoilé une série de mesures dans les régions anglophones du Nord-Ouest et Sud-Ouest.

Mark Bareta, un proche de plusieurs groupes et leaders Amabazoniens a fait les annonces dans une publication sur son compte Twitter. Il indique clairement que des combattants séparatistes s’opposent à la reprise des classes dans le NOSO comme cela est prévu par le gouvernement camerounais.

« Reprise des classes : les forces d'Ambazonia, dans une vidéo qui circule, ont stipulé que la reprise des écoles cette année ne commencera qu'à partir du 4 octobre 2022. Aucune école ne doit ouvrir ses portes en septembre. Les combattants ont maintenu que toutes les écoles peuvent reprendre SAUF les écoles gouvernementales », a écrit Mark Bareta sur son compte.

« Les combattants ont insisté sur le fait qu'il ne fallait pas chanter l'hymne national du Cameroun dans les écoles, que les élèves ne devaient pas porter d'uniformes, qu'il ne fallait pas enseigner la langue française sous quelque forme que ce soit dans les écoles d'Amba », a expliqué l’activiste.

Etoudi ferme près de 500 collèges et écoles à quelques jours de la rentrée académique

La rentrée académique au Cameroun, c’est en septembre prochain. En prélude à la rentrée, le gouvernement de Paul Biya fait le ménage. Près de 500 écoles ont été fermées pour activité illégale.

Ces établissements scolaires œuvrent en toute clandestinité, mettant en péril l’avenir des milliers d’apprenants. Au moment où les enseignants annoncent une grève pour paralyser la rentrée prochaine, ce sera uun nouveau coup dur pour les parents.

En effet, deux arrêtés des ministres de l’Education de base et des Enseignements secondaires signés la semaine dernière portent fermeture de près de 500 écoles et collèges privés non conformes à la législation camerounaise.

On apprend que des équipes sont attendues sur le terrain dans les prochains jours pour faire appliquer ces mesures avant la prochaine rentrée. «134 collèges fermés », a écrit Le Jour qui indique que ces instituts ne respectent pas les conditions de création, d’ouverture ou de fonctionnement selon le MINESEC.