Actualités of Thursday, 1 December 2022

Source: www.camerounweb.com

75 milliards : un ministre de Biya a frappé de nouveau, la peine de mort évoquée

Le gouvernement camerounais est en étroite collaboration avec plusieurs autres pays d’Afrique et du monde entier. Il importe chez eux, selon les besoins, les matériels nécessaires au processus de développement socioéconomique.

Il n’y a pas longtemps, le leader du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), président de la République Paul Biya a chargé un des ministres d’une tâche précise.

Paul Biya (89 ans) est maintenant âgé et n’a plus la fougue d’antan. Ses apparitions sont de moins en moins nombreuses. Ce sont ces ministres et hommes forts qu’ils désignent pour les missions qui ne nécessitent pas forcément sa présence.

Sur ce coup, la personne commissionnée est le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur Jacques Fame Ndongo.

Il est allé superviser la réception des instruments de travail. Seulement, l’action dans son ensemble est devenue ridicule pour le lanceur d’alerte N’zui Manto.

Le Camerounais a écrit sur sa page Facebook qu’après Paul Biya, « la peine de mort sera appliquée pour ses créatures ».

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Il a publié deux (02) images avec le message : « A gauche : la deuxième université de la capitale sénégalaise Dakar nouvellement construite, l'université Amadou Mahtar Mbow sera inaugurée ce jour par le président Macky Sall. Coût de l'infrastructure : 60 milliards de francs CFA ».

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« A droite : des jouets chinois importés de Chine par le très bilingue ministre de l'enseignement supérieur Afamé Ndongo. Coût des jouets : 75 milliards de francs CFA. NB : Ces mêmes jouets revendus par le ministre et ses proches inondent le marché noir au Tchad et en République centrafricaine », précise la source.

« Seigneur, qu'avons-nous fait pour mériter ça ? N’zui même le réservoir de mes larmes a déjà tari après l'affaire du riz Orca dont même les sacs vides avaient été liquidés par ceux qui les avaient vidés », déplore un citoyen triste.

« Le très haut ne peut changer les conditions d'un peuple ; si le peuple lui-même ne veux pas changer. Les Camerounais ont les dirigeants qu'ils méritent », s’exclame un autre compatriote.