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Actualités of Monday, 18 April 2016

Source: cameroon-info.net

54 camerounais expulsés de la Guinée Equatoriale

Photo d'archives utilisée juste à titre d'illustration Photo d'archives utilisée juste à titre d'illustration

Ils ont été expulsés au cours d’une vaste opération de rapatriement des camerounais en situation irrégulière lancée par la police locale.

Reprochés de ne pas avoir de titre de séjour, 54 camerounais ont récemment été expulsés de la Guinée Équatorial. «Ils nous ont seulement ramassés à la sortie du travail. Nous leur avons présenté nos papiers, mais la consigne qui a été donnée est celle d’expulser tous les étrangers avant la tenue des élections présidentielles prochaines.

Les ressortissants de l’Afrique de l’Ouest ne sont curieusement pas traqués, seuls les camerounais sont victimes» confient certains expulsés au journal Le Messager paru ce lundi 18 avril 2016.

Ces camerounais ont été expulsés au cours d’une vaste opération de rapatriement des camerounais en situation irrégulière lancée par la police locale. Cependant, les expulsés disent, pour certains, être en règle, et qu’il s’agit uniquement d’une traque contre les expatriés de nationalité camerounaise. Ils n’ont pas eu la possibilité de regagner leurs domiciles pour prendre leurs affaires ou des frais pour la route.

Les expulsés devront, apprend-on, se faire enregistrer au Commissariat de l’immigration du Cameroun dans la ville de Campo, dans la Région du Sud. «Chacun devrait se débrouiller pour regagner sa ville natale», souligne le journal qui affirme d’ailleurs que les autorités administratives ne savent plus à quel saint se vouer.

«Cette expulsion de plus pose la problématique de la libre circulation des biens et des personnes en zone CEMAC, une libre circulation restée au-delà des discours officiels, lettres mortes», indique le journal. Déjà, Le Messager du 23 décembre 2015 signalait que 76 camerounais avaient été expulsés du même pays ramenant même avec eux 4 maliens.

Le journal notait également qu’aucune mesure n’avait été prise pour venir en aide aux rapatriés. Certains dormaient à la belle étoile et d’autres devaient marcher pour regagner leurs familles respectives.