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Actualités Criminelles of Tuesday, 12 May 2015

Source: cameroon-info.net

4 shops robbed at Essos, 2.5 million worth of items stolen

Selon des témoignages, c’est le troisième braquage perpétré dans la zone du marché Essos à Yaoundé, en l’espace d’un mois. Une véritable sychose s’est emparé des populations riveraines.

Les tenanciers des boutiques situées le long de l’artère qui va du lieu-dit « Carrefour Bélibi » pour la Mosquée d’Essos ont presque perdu le sommeil. Pour cause, des hors-la-loi ont trouvé en cette rue, un terrain fertile pour leur sale besogne. Depuis le début du mois d’avril 2015, des braquages à mains armées se succèdent au grand dam de ces commerçants pour la plupart originaire de l’Afrique de l’Ouest.

Le dernier hold-up remonte à la nuit du vendredi 9 mai 2015. Armés de pistolets automatiques et de plusieurs autres armes blanches, des malfaiteurs ont tenu en respect quatre gérants de boutiques, aux environs de 1 heure du matin. Selon des sources, le butin emporté cette nuit s’élève à près de 2,5 millions de F CFA.

Les propriétaires de ces boutiques, trois sénégalais et un malien, n’ont rien pu faire pour riposter et sauver leurs biens. « Ils ont dû être plusieurs pour braquer les quatre boutiques à la fois », pense un riverain rencontré sur place.

Ce dernier, habitant de la zone depuis une vingtaine d’années, déplore également le fait que ces commerçants venus de l’Afrique de l’Ouest ne portent jamais plainte. Ceci pourrait expliquer le fait que c’est le troisième braquage commis en l’espace d’un mois. Et ce sont les mêmes boutiques qui sont visitées à chaque fois.

Cette situation d’insécurité permanente a poussé les riverains à adopter de nouveaux comportements. Audrey M., étudiante à l’Université de Yaoundé I, affirme qu’il n’est plus possible de rentrer après 20h. « Les jours où j’ai un cours qui s’achève après 20h, je préfère passer la nuit à la cité universitaire chez l’une de mes copines. Je ne peux pas prendre le risque de rentrer par peur de me faire agresser », raconte la jeune fille de 20 ans.

Plusieurs cas d’agressions ont d’ailleurs été enregistrés dernièrement. Selon les riverains, les bandits exigent le plus souvent de l’argent et les téléphones portables. Face à cette insécurité, les habitants de ce coin du quartier Essos, dans l’arrondissement de Yaoundé 5ème, se sont constitué en comité.

Une plainte a été déposée au commissariat localement compétent. Des actions des forces de l’ordre qui suivront certainement vont assurément ramener la quiétude au sein de la population.