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Actualités of Tuesday, 19 May 2015

Source: cameroon-info.net

4 million Cameroonians suffer from hypertension - Survey

Le chiffre de 04 millions de Camerounais victimes d’hypertension artérielle a été communiqué à la presse par le ministère de la santé publique (Minsante) à l’occasion de la célébration jeudi 14 mai dernier, de la journée mondiale contre cette maladie.

« Le Cameroun est très touché par l’hypertension artérielle », a d’entrée de jeu indiqué le ministre de la santé publique (Minsante) ; André Mama Fouda. Plus de quatre millions de Camerounais, soit à peu près 25% de la population toutes couches confondues, souffrent d’hypertension artérielle au Cameroun.

Ce chiffre est d’autant plus alarmant que le ministère de la santé publique (Minsante) a précisé que ce sont les le résultat des dernières enquêtes statistiques conduites en 2012, soit il y a 03 ans. Il est donc fort probable que ce chiffre ait grimpé entre temps.

Maladie classée au rang du groupe de maladies dit « tueurs silencieux » parce que se propageant en général sans que ne survienne le moindre symptôme cliniquement identifiable, l’hypertension artérielle est la pathologie cardiovasculaire la plus fréquente au Cameroun et handicap acquis et de mortalité chez l’adulte.

La maladie, qui touche de plus en plus les jeunes est causé par le tabagisme, la sédentarité, l’obésité, la consommation abusive du sel et du sucre, l’alcoolisme, l’absence de la pratique de l’éducation physique et sportive, etc. le constat a été fait au terme de la campagne nationale de dépistage et de sensibilisation gratuite sur l’hypertension artérielle organisé par le Minsante à la faveur de la journée mondiale de l’hypertension artérielle le 14 mai 2015.

Le Ministère de la santé a rassuré les populations sur le fait que « pour ce qui est de la prise en charge de l’hypertension artérielle, elle est effective dans la quasi-totalité des formations sanitaires du pays, agréée ou non au Cameroun », ajoutant que « c’est dans les paramètres que l’infirmier se charge de contrôler la tension artérielle de son patient », d’où la précision du fait que « qu’en cas d’une tension élevée, le malade est transféré chez le cardiologue pour une prise en charge à long terme après des examens appropriées ».

Le problème, c’est que ces belles paroles des professionnels de la santé ne cadrent pas avec la réalité sur le terrain, où les populations souvent très pauvres ne sont pas en mesure de se faire suivre régulièrement par un médecin spécialiste, le cardiologue pour le cas d’espèce, et chutent donc malheureusement assez souvent chez les pratiquants de la médecine naturelle.

Ici, certains affirment trouver leur compte à moindre coût, d’autres repartent insatisfaits.