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Actualités of Jeudi, 15 Décembre 2016

Source: cameroon-info.net

33% de Camerounais souffrent de malnutrition

Vue partielle de la ville de Douala Vue partielle de la ville de Douala

Les chiffres sur la sous-alimentation, la malnutrition au Cameroun et leurs corollaires sont alarmants. Selon des spécialistes, 33% des enfants âgés de moins de cinq ans au Cameroun souffrent d’un retard de croissance. Pareillement, l’on observe une insuffisance pondérale chez 15% des personnes issues de cette tranche d’âge et un taux d’obésité au-delà de 6%. Le taux de maigreur lui, atteint les 5% (environ 9% dans le Grand Nord).

Dans le même temps, 35% d’enfants souffrent de carence en vitamine A, tandis le taux d’enfants anémiés atteint les 45% dans le pays. Selon Gerard Épie, nutritionniste, ces chiffres et bien d’autres montrent bien que la sous-alimentation et la malnutrition gagnent du terrain à travers le pays. La situation est plus alarmante dans la partie septentrionale du pays, apprend-on.

Ces statistiques ont été présentées au cours d’un atelier organisé à Douala par l’entreprise Nestle Cameroun, le vendredi 9 décembre 2016 à l’intention des médias. Au cours de cet échange qui avait pour thème: «Faire reculer la malnutrition - le rôle des médias», la pauvreté a été présentée comme la cause principale de la malnutrition au Cameroun. Gérard Epie, l’intervenant du jour conseille de mettre un accent sur la nutrition de la jeune fille et de la mère. Car, explique-t-il, la nutrition des enfants lors des 1000 premiers jours, c'est-à-dire la période de grossesse plus les deux premières années est d’une importante capitale pour leur développement.

Nestle qui fête ses 150 années d’existence cette année 2016 (50 ans au Cameroun) se dit engagée à faire reculer la malnutrition au Cameroun en offrant des aliments et des boissons plus savoureux et plus sains. L’entreprise a initié un programme baptisé «Nestle Healthy Kids», une campagne d’éducation et de sensibilisation à la bonne alimentation organisée en partenariat avec le Ministère de la Santé publique et le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille.

Le programme est suivi dans 10 écoles pilotes choisies dans 5 régions du pays. Dans la même lancée, elle s’engage à soutenir l’allaitement maternel et une bonne alimentation pendant les 1000 premiers jours de l’enfant. Les médias ont été invités à soutenir l’initiative de la lutte contre la malnutrition au Cameroun.