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Actualités of Saturday, 9 July 2016

Source: cameroon-info.net

17 000 employés d’ENEO menacent de grèver

Sous-traitants d'ENEO Sous-traitants d'ENEO

17 000 employés, sous-traitants d’Energy of Cameroon (ENEO) ne sont pas contents. Ils entendent le démontrer dans les prochains jours. Leur grève est annoncée par La Nouvelle Expression (LNE) en kiosque le 8 juillet 2016. Le journal indique que «selon une correspondance de l’Association des Entreprises d’Électricité et d’Eau du Cameroun (ASEELEC), toutes les entreprises faisant de la sous-traitance avec ENEO arrêteront toutes les prestations avec elle le lundi 11 juillet 2016 prochain».

Conséquence, souligne LNE, «sauf changement de cap, aucune action d’intervention dans la ville Douala et sur l’ensemble du territoire national ne sera faite à partir de ce lundi. Du moins, jusqu’à ce qu’ENEO Cameroun paie les différentes factures des prestations réalisées qu’il y a sur son bureau». Les leaders de l’ASEELEC se veulent même menaçants: «Si rien n’est fait, presque tout le Cameroun sera dans le noir. Car, aucune intervention ne sera plus faite», préviennent-ils.

D’après le préavis de grève déposé auprès du secrétariat du Directeur Général d’ENEO, «suite au non-respect des résolutions de la réunion quadripartite entre le Ministère de l’Eau et de l’Énergie ,(MINEE) le Ministère des Petites et Moyennes Entreprises de l’Économie Sociale et de l’Artisanat (MINPMEESA), ASEELEC et AES SONEL du 21 janvier 2014, suite aux différents mémorandums N°1 et N°2 à vous adressés respectivement en date du 19 janvier 2015 et du 17 mai 2016, suites aux différentes réunions tenues dans votre immeuble siège et du non-respect des promesses faites, prenant acte de la dégradation continue de nos capacités financières morales, physiques de par les délais d’établissement des PV et bons de Commande après les travaux nous avons le regret de vous signifier par la présente que nous sommes dans la triste obligation d’arrêter nos prestations sur le réseau national à partir du 11 juillet 2016».

Selon Simon Planet, président national de l’ASEELEC, «nous sommes incapables de rembourser nos créances. Tous nos comptes sont créditeurs. Beaucoup d’entre nous ont perdu leur maison à cause de cette situation-là». Ce sont donc en tout 150 entreprises qui sont touchées par ce mouvement.