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Actualités of Tuesday, 27 March 2018

Source: cameroon-tribune.cm

Ambazonie: la surprise de Atanga Nji aux sécessionnistes

Le taux de participation est estimé à 97,36% par ELECAM Le taux de participation est estimé à 97,36% par ELECAM

Le bon déroulement des élections sénatoriales, sur l’ensemble du territoire national, n’était pas du tout acquis d’avance. Et pour cause : la situation sécuritaire dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est, par moments, marquée par des attaques des hommes armés qui se réclament des groupes terroristes.

Les velléités des terroristes n’ont cependant pas refroidi l’enthousiasme des électeurs. Lesquels ont massivement voté comme le témoigne le taux de participation de 97,36% enregistré à l’issue du scrutin d’avant-hier, selon les informations recueillies auprès d’Elections Cameroon (ELECAM), l’organe chargé de l’organisation, de la gestion et de la supervision du processus électoral.

Le bon déroulement des sénatoriales a été salué par le président du Conseil électoral, Enow Abrams Egbe , et par le directeur général des Elections, Abdoulaye Babalé.

Le bon déroulement des élections a surtout été confirmé par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji. Le chef du département de l’Administration territoriale a non seulement souligné que « le scrutin s’est effectivement tenu dans tous les chefs-lieux de nos cinquante huit départements » , mais aussi , il a relevé que « d’une manière générale , le scrutin s’est déroulé dans l’ordre , le calme et la sérénité ; aucun incident majeur n’a été enregistré , des mesures spéciales ayant été prises, ici et là, pour sécuriser l’ensemble du processus ». Le pari d’organiser les élections sénatoriales sur l’ensemble du territoire national a été bel et bien tenu.

Les 3309 observateurs nationaux et les 414 observateurs internationaux ont pu s’en rendre compte. Ils ont notamment pu apprécier la régularité du scrutin dans les différents bureaux de vote. Ceux qui ont voulu ramer à contre-courant en ont eu pour leur compte.

Il ne pouvait d’ailleurs en être autrement quand on sait que lors du Conseil ministériel du 15 mars dernier, le président de la République, Paul Biya, a observé que « Dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, l’action déterminée de nos forces de défense et de sécurité a permis de réduire drastiquement les exactions des groupes criminels qui y sévissent.»
Le chef de l’Etat ajoutait : « Les efforts à cet égard devront être poursuivis en vue notamment d’un retour à la normale des activités économiques et sociales.»

Les électeurs, à savoir les conseillers municipaux, ne demandaient qu’à s’acquitter de leur devoir civique dans des conditions aussi favorables. Eux qui ont battu campagne, dans les rangs de neuf partis politiques, pour avoir voix au chapitre au Sénat.

Eux pour qui les collectivités locales jouent un rôle majeur dans l’ancrage de la démocratie à la base. L’on s’accorde généralement à dire que la démocratie commence à la base. L’essentiel est donc sain et sauf.

La démocratie s’est de nouveau exprimée, avant-hier, par le biais du vote des conseillers municipaux. Ce sera encore le cas lors du verdict des urnes. Telle est la voie royale choisie par la majorité des Camerounais pour se faire entendre. Ceux qui optent pour les voies ténébreuses militent pour leur propre échec.