Vous-êtes ici: AccueilPaysTransport

Transport au Cameroun

Les transports au Cameroun ont un rôle important dans la question du développement du pays, qui nécessite une infrastructure adéquate afin de faire face à la croissance démographique, au déplacement des populations vers les villes, ainsi qu'aux nouvelles exigences économiques.

Camrail

Infrastructures routières

Le Cameroun compte près de 230 000 km de routes principales, dont 4 300 bitumées et bien aménagées, quoique le trafic y soit souvent perturbé à cause des gros porteurs ainsi que les péages intempestifs.

Le financement de l'entretien des routes est assuré par le fonds routier, créé en août 1998 et placé sous la tutelle du ministère des finances. Une part importante (environ 1/3) du budget d'investissement de l'État revient au réseau routier, qui devrait bénéficier en outre d'une enveloppe de 5,6 milliards d'euros que l'Union européenne a décidé, dans le cadre du dixième Fonds européen (2008-2013), d'affecter aux grands axes routiers africains. Le développement des échanges au sein du continent, l'intégration régionale, le désenclavement des territoires condamnés à l'autarcie, l'accès à de nouveaux marchés, notamment à l'exportation, sont autant d'objectifs communs au Cameroun et au reste de l'Afrique.

L'effacement de la dette devrait permettre de concentrer des enveloppes budgétaires massives sur le réseau routier. Le programme sectoriel 2006-2015 définit un réseau prioritaire de 23 000 km et prévoit le bitumage de 200 km de routes par an. Avec la France, les C2D (Contrats de Désendettement et de Développement) seront en partie consacrés au financement des travaux

Transport urbain et interurbain

Les villes camerounaises sont naturellement dotées d'équipement de transport, même si ceux-ci ne répondent pas encore aux besoins énormes de la population. Le moyen le plus usité reste le taxi. Les grandes villes de Yaoundé et de Douala ont un réseau de transport urbain et interurbain appelé Le Bus. C'est une entreprise américaine utilisant des véhicules chinois qui s'occupe de la gestion de cet important marché. Une usine de fabrication locale des bus a été récemment ouverte dans la capitale pour faciliter le transfert de technologies et réduire les coûts de fabrication et/ou de transport.

Les transporteurs clandestins, appelés clandos opèrent dans des régions données de chaque ville comme les quartiers; il leur est interdit de circuler dans les routes à grandes circulations, même si certaines dérives sont souvent constatées. Mais plus que de simples clandestins, il s'agit en fait de débrouillards qui essayent de lutter contre le phénomène du chômage en se lançant dans le transport commun. On distingue aussi les Bendskin, qui sont des conducteurs de motos dits motos-taxis, qui ont l'art de ne pas respecter les lois prescrites et qui conduisent dangereusement. À l'origine de nombreux accidents notamment dans la ville de Douala, ces derniers sont pourchassés depuis de nombreuses années, afin qu'ils respectent les règles, soit l'obtention d'un permis de conduire approprié et des papiers de véhicules, pour qu'ils exercent dans les domaines qui leur sont réservés.

La communauté urbaine de Yaoundé a franchi un nouveau pas dans l'harmonisation et la modernisation de ce secteur en lançant le taxi express. Il n'est en rien innovant, mais reprend les principes de transport européens à la demande du client. Cette idée, semblable à celle pratiquée en Afrique du Sud ou au Sénégal, est en fait réservée aux particuliers ayant une bourse beaucoup plus aisée que les autres. Le système est basé sur des courses payées assez chères et des locations pour divers travaux. C'est à travers ce domaine que la coopération entre l'Iran et le Cameroun se manifeste, étant donné que les véhicules sont de marque Saipa, soit la Société Anonyme Iranienne de Production Automobile, ancienne filiale du groupe français Renault. Un projet similaire est en cours de réalisation dans la capitale économique Douala.

Taxis au Cameroun

Au Cameroun, les taxis sont un moyen populaire de transport. Les conducteurs sont appelés des taximens. Il en existe de trois sortes : les taxis classiques, les motos-taxi et les bus-taxi.

Taxis traditionnels

Au Cameroun, les taxis sont de couleur jaune. Il existe deux types de tarification, connu sous les noms de « dépôt » et « course ».

Les tarifs des dépôts sont fixés selon une négociation entre les syndicats de taxis et le gouvernement. Au 01/01/2008, le prix du dépôt était de 175 FCFA. Le prix des courses est en général libre et négocié d'accord-parties, sauf en ce qui concerne certains trajets comme le trajet centre-ville-aéroport.

Motos-taxis

Les moto-taxis, appelées localement bend-skin, ben-sikin ou benzikin, sont un moyen de transport très populaire, surtout à Douala. Le prix des courses est négocié d'accord-parties. Les conducteurs sont populairement appelés benzikiner (à l'anglaise) ou benzikineur (à la française, le Cameroun étant bilingue).

La moto-taxi au Cameroun est considérée comme un moyen de transport. La majorité des conducteurs n'ayant aucune formation, il n'est pas rare de croiser des motos-taxis doublant par la gauche, ou prenant à contre-sens les ronds-points ou les bretelles des voies expresses. Le nombre d'accident touchant les clients des motos-taxis est très important. L'hôpital Laquintinie de Douala a ouvert un pavillon consacré aux victimes d'accident de bend-skin.

Des malfrats se faisant passer pour des motos-taxis agressent régulièrement leurs passagers pour les dépouiller. Malgré cela, les acteurs du secteur se constituent en syndicats et opèrent dans la légalité. Le président de la République Paul Biya s’est prononcé sur la question lors de son traditionnel message adressé aux jeunes pour le 11 février 2013.

Taxis-bus (Clandos)

Les taxis-bus sont de minibus utilisés, en général par la classe moyenne, pour se rendre au travail ou dans des zones a acces difficile la ou des taxis de villes ne peuvent pas se rendre. Ils servent aussi à parcourir de grandes distances, par exemple en reliant les villes entre elles.

Force politique

Les conducteurs de taxis sont en général opposant au pouvoir de Paul Biya. Ils sont à la tête des principales grèves et mouvements populaires que connait le pays. En effet, leurs véhicules leur permettent de bloquer les principales voies de circulation et de bloquer ainsi le pays entier.

Les émeutes de 2008 ont commencé par la grève des taxis. Elles se sont terminés peu de temps après les appels à la reprise du travail des syndicats de taxis.

En 1991, lors des émeutes et des opérations villes mortes qui avaient mené à un certain nombre de concessions démocratiques de la part du pouvoir, les conducteurs de taxi avaient fortement soutenues le mouvement en bloquant la circulation.

Le lobby des bend-skins

Les conducteurs de moto-taxis sont solidaires. Il est courant qu'ils se soutiennent en cas d'incident avec un automobiliste ou les forces de l'ordre. Il est également fréquent qu'ils adoptent un comportement violent pour faire valoir leurs vues, même lorsqu'ils sont en tort.

Bien que le permis de conduire soit obligatoire pour faire moto-taxi, on estime que la majorité d'entre eux ne le possède pas.

Syndicats de taxis

Il existe plusieurs syndicats de taxis au Cameroun. Ces quatre sont cités en exemple :

  • Sn.Chautac (Syndicat national des chauffeurs de taxis, autobus, cars et assimilés du Cameroun) ;
  • Synetcam (Syndicat national d’exploitants de taxis du Cameroun) ;
  • Synactuicam (Syndicat national des chauffeurs transporteurs urbains et inter-urbain du Cameroun).
  • Synata (Syndicat National des Taximen)

Les syndicats de taximens sont très puissant au Cameroun. La quasi-totalité des chauffeurs de taxi-voiture en est adhérent, car la loi rend quasiment obligatoire l'adhésion. En effet, de nombreuses conventions et accords lient l'État aux syndicats de taxi.

Infrastructures ferroviaires

Le pays est relié du nord au sud par un chemin de fer, le Transcamerounais qui s'étend sur un millier de kilomètres, prenant son départ à Douala pour ensuite s'échouer sur Ngaoundéré en passant par Yaoundé. La société Camrail, filiale du groupe français Bolloré s'occupe de l'entretien du chemin de fer et de l'ouverture de nouvelles lignes. Ainsi, il est prévu une ligne quittant de Lomié dans la province de l'Est, jusqu'à Kribi dans le Sud. Elle sera longue de plus de 430 km et permettra l'évacuation du fer de Mbalam qui sera bientôt mis en exploitation, à travers le Port en Eau Profonde de Kribi. L'actuelle ligne sera aussi élargie de Douala à Buéa pour satisfaire les populations de cette région.

Le réseau ferré Transcamerounais atteint 1.200 km. La ligne principale relie Douala, via Édéa, à Yaoundé et Ngaoundéré. Le chiffre d'affaires de Camrail atteint les 60 millions de $ en 2005. La société emploie 2.700 salariés et ses performances financières sont satisfaisantes, après versement d'une subvention contractuelle de l'État pour le service voyageurs. Le trafic marchandises a augmenté de 30 % depuis le début des années 2000, tandis que le trafic voyageurs progressait de 10 %.

Un projet de 85,6 millions de $ d'investissement et d'équipement est en cours avec l'appui de l'AFD (11 millions), de la banque mondiale (21 millions) et de la BEI (11 millions). Lancé en 2002 dans le cadre de la privatisation du chemin de fer, il permettra l'extension, la modernisation et la consolidation des infrastructures, le renouvellement du matériel de traction également. l'objectif est d'accroître le trafic moyen annuel de 2,6 % pour les marchandises et de 2,3 % pour les voyageurs. Il est en cours de réévaluation. Selon l'AFD, le coût devrait passer à près de 130 millions de $ (67 milliards de F cfa) avec une participation de l'AFD de 12 milliards de F cfa.

Transcamerounais

Le transcamerounais est une ligne de chemin de fer camerounaise reliant Douala à Ngaoundéré via Yaoundé et Bélabo

Les premiers rails du Cameroun furent posés par les allemands aux alentours des années 1900. Ils construisirent ainsi une ligne Douala-Nkongsamba et commencèrent la ligne Douala-Yaoundé, ébauche du futur transcamerounais (ils allèrent de Douala à Éséka). Lorsque la France pris le relais de l'administration allemande, elle fit achever la construction de la ligne Douala-Yaoundé dans les années 1930.

Le tronçon Yaoundé-Ngaoundéré, commencé en 1964 fut achevé en 1974.

En 1999, suite à la quasi-faillite de la Regifercam, société ferroviaire nationale camerounaise, le gouvernement a attribué à Camrail, filiale de Bolloré une concession de 30 ans sur l'exploitation du transcamerounais.

Longueur totale : 918 km

  • Douala-Yaoundé : 265 km
  • Yaoundé-Ngaoundéré : 653 km, durée du trajet passager : 15 à 20 heures.

Gare

Camrail

Camrail exploite le réseau ferroviaire du Cameroun, depuis le 1er avril 1999, dans le cadre d'un contrat de concession signé avec l’État du Cameroun. Son actionnaire de référence est Bolloré Africa Logistics.

Création du réseau ferré

À l’accession du Cameroun à l’indépendance le 1 janvier 1960, le nouvel État camerounais avait hérité d’un réseau de chemin de fer à voie unique, avec écartement métrique, de 517 kilomètres, aux courbes serrées et au profil peu facile.

Ces 517 kilomètres avaient été réalisés, pour une partie par la France et pour l’autre, par l’Allemagne:

  • ligne Douala - Yaoundé, construite entre 1908 et 1927 
  • construction par les allemands entre Douala à Esekà
  • construction par les français entre Eséka et Yaoundé
  • ligne Douala - Nkongsamba, construite entre 1906 et 1911

La Régie nationale des chemins de fer du Cameroun et l’extension du réseau

La Régie nationale des chemins de fer du Cameroun, en abrégé «  Regifercam », est créée par l'arrêté du 17 juillet 1947 et exploite le réseau jusqu’à sa privatisation en mars 1999.

À l'indépendance en 1960 et 1963, le réseau routier est très limité : le développement de l’État se fait par le chemin de fer. L'Office du Chemin de Fer Transcamerounais est chargé de conduire d'importants travaux de construction et de rénovation, les trains restant exploités par la Regifercam . Le réseau se développe jusqu'à la region de l'Adamaoua (la construction de la ligne Yaoundé-Ngaoundéré a lieu entre 1964 et 1974), puis à l'ouest lors de l'Unification (ligne de Mbanga à Kumba).

La Regifercam est inscrite en 1996 dans processus de privatisation par l’État camerounais, alors qu'elle présentait un déficit moyen annuel d'exploitation de l'ordre de 4 milliards de francs CFA par an entre 1994 et 1999.

La liquidation de la Regifercam est chargée, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur, de la réalisation de l’actif et de l’apurement du passif, dont les éléments respectifs ne sont pas repris pour le compte du Concessionnaire, au titre de la Convention de concession de l’activité ferroviaire au Cameroun signée le 19 janvier 1999 entre la République du Cameroun et la société Camrail. Il s’agissait pour l’État de réduire sa charge financière liée au transport ferroviaire, inverser les flux (entre l’État et le concessionnaire) et d'améliorer durablement l'efficacité du secteur des transports ferroviaires (augmentation de l'offre de transport ferroviaire et de la productivité du personnel.

La Regifercam est dissoute par le décret présidentiel du 19 mars 1999.

Concession d'exploitation et création de Camrail

La convention de concession a été signée le 19 janvier 1999, pour une durée de 30 années. La reprise de l'activité ferroviaire est effective depuis le 1 avril 1999.

Cette convention concède à Camrail:

  • l’exploitation technique et commerciale des services de transport ferroviaire ;
  • la maintenance, le renouvellement, l’aménagement et l’exploitation des infrastructures ferroviaires ;
  • la gestion courante du domaine ferroviaire.

La convention de concession a connu un premier avenant en 2005. Puis complétée par l'avenant no 2 signé le 4 novembre 2008, qui consacre des investissements destinés à l'acquisition du matériel roulant et à la modernisation des infrastructures et le matériel roulant.Cet avenant prévoit sur la période 2009-2020, des investissements de l'ordre de 230 milliards de francs CFA dont 158 milliards à la charge du concessionnaire.

À ce titre, deux locomotives neuves de type CC 3300 ont été mises en service le 20 avril 2010 et six nouvelles locomotives CC 2500 ont été réceptionnées en 2012. Côté matériel remorqué, 50 wagons plats ont été réceptionnés en 2013 ; 25 wagons citernes et 40 voitures voyageurs livrés. Camrail a également mis en en service le train direct InterCity entre Douala et Yaoundé.

L'entretien de la voie ferrée, propriété de l’État, était confié à la Sitrafer de 2001 à 2010. Plusieurs problèmes à la Sitrafer (non paiement des employés) ont amené la Camrail à favoriser l'ouverture à la concurrence. L'entretien des voies est aujourd'hui assuré par quatre entreprises sous-traitantes de Camrail : SCIN, Socarrema, NASMO et Sitrafer).

Dans le cadre du matériel de maintenance, Camrail a acquis et mis en service un autorail de contrôle de la voie le 3 décembre 2014. Cet engin de dernière génération d’une valeur de 2,3 milliards Fcfa permet de diagnostiquer la voie afin de déterminer avec précisions les anomalies de la voie et fournir des résultats en temps réel. Camrail poursuit aussi les travaux de réhabilitation de 175 km de voies entre Batchenga et Ka'a.

Camrail a également procédé à la rénovation de ses ateliers notamment, l’atelier Essieu avec l’acquisition entre autres d’une grenailleuse, des postes de magnétoscopie et d’une machine DALIC pour la métallisation des fusées.

Réseau ferroviaire

Camrail gère un réseau à voie unique d’environ 1 000 km, à écartement métrique. ]

Lignes du Transcamerounais: 

  • Transcam I : Douala-Yaoundé (262 km)
  • Transcam II : Yaoundé-Ngaoundéré (662 km)
  • Ligne de l'Ouest : Douala-Mbanga (74 km), Mbanga-Kumba (27 km)

38 gares sont présentes sur le réseau qui compte 658 ouvrages d’art, 2 194 ouvrages hydrauliques, 35 ponts métalliques, 3 viaducs et 4 tunnels.

Les lignes Otélé - Mbalmayo et Mbanga - Nkongsamba étaient autrefois exploitées et ont disparu lors de la privatization.

Infrastructures aéroportuaires

Le Cameroun dispose de quatre aéroports internationaux (Douala, Yaoundé-Nsimalen, Garoua et Maroua) et une dizaine d'aéroports secondaires dont l'aéroport de Bamenda, Bafoussam, Bertoua, Ngaoundere, Yaoundé villé et celui de Koutaba.

L'Autorité chargée du transport aérien et des activités de l'aviation civile au Cameroun est l'Autorité aéronautique du Cameroun (Cameroon Civil Aviation Authority, CCAA).

La société "Aéroports du Cameroun" est une société anonyme de droit camerounais qui est placée sous la tutelle administrative du Ministère des transports, Elle est chargée de la gestion, l'exploitation, le renouvellement, la réhabilitation et le développement des infrastructures dans sept aéroports du pays : (Yaoundé-Nsimalen ; Douala ; Garoua ; Maroua-Salak ; Ngaoundéré ; Bamenda et Bertoua. Les ADC administrent ces aéroports avec pour préoccupation principale l'amélioration de l'assistance au sol des aéronefs, la gestion des voyageurs et des bagages.

Aeroport

Cameroon Airlines (Camair)

Cameroon Airlines abrégée en Camair était la compagnie aérienne nationale du Cameroun

Ses retards chroniques et ses annulations de vol lui valaient souvent le surnom d’« Air peut-être »

La Camair, compagnie aérienne nationale du Cameroun est créée en 1971. Dans les années 2000, elle fait face à des problèmes de trésorerie qui conduisent au licenciement d'une partie du personnel et mettent en péril sa crédibilité. En 2006, les actifs de la société sont transférés dans la société « Cameroon airlines corporation » qui reprend les activités de Camair mais pas ses passifs. L'ancienne Camair est définitivement fermée en 2008 et les 400 personnels de cette entreprise sont licenciés. Le matériel qui jadis servit pour le fonctionnement de l'entreprise est vendu aux enchères, tandis que l'État indemnisera les employés à hauteur de 22 milliards de F cfa. Celle-ci rouvre en 2010 sous le nom de Camair-co après un assainissement financier complet.

Histoire

  • 1961: Création d'Air Afrique, compagnie créée par 13 États membres signataires du traité de Yaoundé.
  • 22 janvier 1971: Cameroun se retire d’Air Afrique pour créer une société nationale camerounaise de navigation aérienne.
  • 26 julliet 1971: Cameroon Airlines (en abrégée CAMAIR) est créée, avec un capital initial de 1,5 milliard de francs CFA.
  • 1 november 1971: Baptême de l’air et le début d’exploitation de Cameroon Airlines
  • 1972/1973: Cameroon Airlines devient membre de : IATA / ATAF / AFRA
  • 1974: Premier vol avec un équipage entièrement camerounais
  • 1981: Premier vol en Boeing 747 Combi
  • 2002: Création du site Internet de Cameroon Airlines Europe
  • 2004: La compagnie étant en retard de plusieurs traites à l’organisme financier australien qui lui loue ses avions, celui-ci reprend sans préavis l’un de ses appareils, conformément au contrat : une importante série de vols sont donc annulés sur la ligne Douala-Paris.
  • 16 septembre 2005: Interdiction de vol en France par la DGAC. La compagnie est placée sur la "liste noire", pour motifs : « De nombreux écarts aux normes internationales notamment dans le domaine du chargement des appareils, du transport de marchandises dangereuses, de la documentation nécessaire à la navigation et de la maintenance des pneumatiques ». La compagnie contourne le problème en affrétant un avion Air Italy pour sa liaison Douala-Paris ORY.
  • 4 novembre 2005: la DGAC a de nouveau autorisé la Cameroon Airlines à utiliser ses propres avions au départ et à destination de France. Pendant la période d’interdiction la compagnie camerounaise était autorisée à desservir la France avec des appareils de location.
  • 11 septembre 2006: Les actifs de la société sont transférés dans la société « Cameroon airlines corporation » qui reprend les activités de Camair mais pas ses passives.