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Actualités of Jeudi, 7 Décembre 2017

Source: hurinews.com

Guerre Ambazonie: l'ONU met en garde Biya contre l'usage de la torture

Les éléments du BIR (Archives) Les éléments du BIR (Archives)

Le Comité des Nations Unies contre la torture s’inspire du rapport d’Amnesty international du 20 juillet dernier pour appeler l’Etat du Cameroun à mettre fin à l’usage par l’armée et les services secrets camerounais des chambres de tortures secrètes dans le cadre de la lutte contre Boko Haram.


Après le rapport du 20 juillet dernier d’Amnesty international, l’Organisation des Nations Unies (ONU) s’en mêle. D’après un communiqué de l’ONG internationale parvenu à notre rédaction, le Comité de l’ONU contre la torture « demande au Cameroun de mettre fin à la torture par les forces de sécurité dans la lutte contre Boko Haram ». C’est l’une des recommandations formulées par le Comité à l’issue de l’examen du 5e rapport périodique du Cameroun sur l’application des dispositions de la Convention contre la torture couvrant la période 2010-2015 les 7 et 8 novembre dernier.

« « Alors que le Comité contre la torture demande maintenant la fin de l’usage de la torture au Cameroun, il devient impossible pour le monde d’ignorer la pratique répandue de la torture dans le pays », a déclaré Ilaria Allegrozzi, chercheuse au lac Tchad d’Amnesty International », lit-on dans le communiqué.

D’après Amnesty International, le Comité a appelé le Cameroun à ouvrir « des enquêtes effectives, indépendantes et impartiales soient menées sur toutes les allégations de torture, de détention au secret et de mort en détention, et que les auteurs présumés et complices de tels actes, y compris les commandants, soient poursuivis et condamnés proportionnellement infractions ».

« « Les experts anti-torture de l’ONU ont reconnu qu’il y avait un problème majeur au Cameroun, et leurs avertissements devraient être pris en compte. Nous ne devrions tolérer aucune violation des droits de l’homme comme la torture, et nous espérons que les autorités camerounaises et la communauté internationale répondront à ce rapport avec le sérieux qu’il mérite « , a déclaré Ilaria Allegrozzi », rapporte Amnesty international.