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Actualités of Saturday, 6 January 2018

Source: cameroon-info.net

Guerre Ambazonie: l'ONG chassé par Tchiroma du Cameroun dresse le bilan

Les policiers dans la zone anglophone Les policiers dans la zone anglophone

L’Organisation Non-Gouvernementale relève que la situation sécuritaire du Cameroun s'est considérablement détériorée en décembre dernier.
Dans son rapport mensuel publié le 3 janvier 2018 l’Organisation Non-Gouvernementale (ONG) International Crisis Group (ICG), relève que la situation sécuritaire s’est considérablement détériorée en décembre au Cameroun, en Ethiopie, au Soudan du Sud, en Palestine, en Israël, en Egypte, au Yémen, en Libye et au Honduras.

S’agissant du Cameroun, l’ONG indique que la tension a persisté entre les forces de sécurité et des sécessionnnistes anglophones surtout dans le Sud-Ouest. « Dans le département de la Manyu, les sécessionnistes de la région du Sud-Ouest ont affronté les forces de sécurité neuf fois dans plusieurs endroits du 4 au 25 décembre, tuant six gendarmes et un soldat, portant à dix-sept le nombre de membres des forces de sécurité tués dans les régions anglophones », souligne l’ICG.

L’ONG indique par ailleurs que certains responsables militaires du Sud-Ouest affirment que certains militaires ont déserté l’armée pour rejoindre les rangs des séparatistes anglophones. Elle relève que des forces de sécurité continuent à infliger des actes de violence sur des civils.

« Des forces armées auraient tué ou arrêté et battu plusieurs civils et incendié des douzaines de maisons à Kembong et Babong dans le département de la Manyu les 20 et 23 décembre en représailles pour le meurtre des forces de sécurité; prétendument pro-sécession, des habitants de ces deux villages se sont enfuis au Nigeria ». l’ICG indique que 10 000 réfugiés camerounais seraient arrivés dans l'Etat de Bénoué au Nigeria en décembre, ajoutant 28 000 autres à l'Etat de Cross River.

Concernant l’Extrême-Nord, l’ONG informe que Boko Haram a poursuivi ses attaques, « mais à un faible niveau ». Elle indique que plus de 80 membres de la secte nigériane se sont rendus en décembre aux autorités camerounaises.