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Infos Business of Friday, 15 October 2021

Source: www.camerounweb.com

Une camerounaise distinguée par le FAO pour ses crevettes fumées

Anastasie Obama Anastasie Obama



• Il s’agit d’Anastasie Obama

• Elle a été distinguée comme « Food Hero »

• Elle a été honorée pour sa contribution à l'exploitation du potentiel de la vente de crustacés au niveau local et à l'étranger



L'Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), une organisation spécialisée du système des Nations unies vient de distinguer une Camerounaise. Il s’agit d’Anastasie Obama, reconnue comme « Food Hero » par l’organisation onusienne pour sa spécialité des crevettes fumées. C’est ce 15 octobre qu’elle a été honorée pour sa contribution à l'exploitation du potentiel de la vente de crustacés au niveau local et à l'étranger.
Anastasie Obama est bien connue à Yaoundé où elle a créé une petite activité de conditionnement et de commercialisation de crevettes fumées. Le fumage artisanal nécessite un four, un grill, du combustible et une matière grasse comestible. Les crevettes peuvent être vendues en détail ou en gros, pour la préparation de nombreux plats locaux comme le Eru, le Gombo ou encore le Ndolè.

Anastasie Obama a commencé à griller des crevettes alors qu’elle n’avait que 7 ans, pour aider sa tante. Plus tard, elle a décidé de s’investir dans cette activité, avec l’aide de son époux.« J'avais l'habitude de couper du bois à la maison, de faire le fumage et de distribuer dans le village. C'était une petite entreprise et je n'avais même pas de four. Mon mari m'a beaucoup soutenue et j'ai commencé à avoir plus de clients, et nos crevettes étaient vendues à l'étranger ».

Aujourd’hui, les crevettes sont le principal fruit de mer d’exportation du Cameroun. Le secteur de la crevette emploie environ 1 500 personnes et fournit de la nourriture saine à beaucoup. Mais les commerçants de crevettes ont du mal à élargir leur portée internationale et à répondre à la demande nationale, alors même que l’impact environnemental pose problème.

«Nous avons du mal à nous procurer des fruits de mer et à les conserver», dit Anastasie qui explique comment le covid-19 a ultérieurement déprimé le marché local. Si nous avions les capitaux, nous achèterions une chambre froide pour stocker notre poisson et ne le fumer que lorsque nous recevons un ordre d’achat.», a-t-elle indiqué.