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Opinions of Monday, 9 October 2017

Auteur: Junior Zogo

Voici pourquoi Paul Biya ne veut pas quitter le pouvoir

Ils ont pris le pouvoir pour leur bien privé et en ont abusé, tuant, pillant et kidnappant - J. Zogo Ils ont pris le pouvoir pour leur bien privé et en ont abusé, tuant, pillant et kidnappant - J. Zogo

Paul Biya et beaucoup de ses soutiens s’accrochent au pouvoir parce qu’ils ont volé, tué, pillé les Camerounais et profitent injustement de privilèges qu’ils n’auraient jamais dû mériter s’ils ne contrôlaient pas le pouvoir.
Leur hantise c’est non seulement de rendre compte de leurs forfaits, mais aussi et surtout de vivre sans ce pouvoir. Qui est leur seul moyen d’exister.

Paul Biya et ses farouches soutiens à savoir: un assemblage hétéroclite de flagorneurs, larbins , paresseux et jouisseurs recrutés ça et là sur toute l'étendue du territoire ; sur la base de leur soumission totale et aveugle au dictateur sans lequel ils étaient voués aux gémonies , manque de personnalité , incompétence et fort penchant pour l'accumulation des biens matériels et désintérêt pour la cause commune ; font feu de tout bois pour ne pas perdre le pouvoir sans lequel ils ne seraient que des bons à rien et citoyens lambda et insignifiant.

Ces profiteurs et opportunistes sont bien conscients que dans une République normale et sérieuse, jamais au grand jamais ils n'auraient occupé des responsabilités. Ils savent que dans un univers concurrentiel où seul compte le mérite : ils seraient des laissés-pour compte. Ils doivent leur ascension sociale à la médiocrité, au clientélisme et à la fraude.

Pourquoi s'étonner que ces bons à rien, deviennent comme des Hutus du Rwanda qui, sentant le pouvoir leur seule raison de vivre et d'espérer leur échapper, ont planifié le massacre de leurs compatriotes qui voulaient leur ravir le pouvoir. C'est exactement le même cas de figure au Cameroun actuellement. Une poignée de paresseux ayant profité et abusé du pouvoir, sentant les choses leur échapper: s'en prennent avec véhémence et violence à leurs autres compatriotes qui dénoncent leur mainmise sur le pouvoir et leurs demandent de laisser la place aux autres CAMEROUNAIS.

Ces grincheux et paresseux ont perdu tout sens de l’honneur, ils sont prêts à tout pour conserver leur bifteck. Leur haine des antisystèmes est quasi convulsionnelle grégaire et pathologique. Ils usent de toutes les outrances pour faire peur à leurs adversaires :

1- Insultes

2 Menaces

3-Apologie du crime et de la barbarie

4- Pacifisme stratégique et tactique

5-Formules incantatoires sur l'unité du pays,

6- Mise en scène des thèses complotistes

Et que sais-je encore?

Cette frilosité et effervescence cachent une seule et unique obsession : ils ont pris le pouvoir pour leur bien privé et en ont abusé en tuant, pillant kidnappant pour le conserver. Ils n'ont jamais imaginé le perdre puisque formatés, grisés et enivrés par ce pouvoir qui est leur seule compétence, leur seul mérite, leur seul argument pour exister.

Ne vous laissez pas impressionner ou intimider par ces bons à rien, profiteurs, fainéants et jouisseurs mes cher (e)s compatriotes progressistes. Leur FIN est inéluctable et imminente. Ils vont bientôt rendre gorge de leurs impairs. Leur fébrilité traduit un manque de sérénité et la peur de voir d'autres prendre leur place. C'est la réaction normale de tous ceux qui ont profité sans mériter et commis des abus. Ils savent qu'ils sont fichus et tentent un dernier baroud d'honneur.
Ne dit-on pas que c'est le cœur du bandit qui bat?