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Actualités of Tuesday, 8 March 2022

Source: www.camerounweb.com

Un gendarme assassine une femme et bénéficie de la protection de la justice

L’enquête est torpillée en hauts li L’enquête est torpillée en hauts li

La nommée Ruth Enoah Essengue est décédée de violence conjugale

Elle portait entre ses mains un bébé de deux mois d’âge

L’enquête est torpillée en hauts lieux

Dame Clotilde Ndinga Nga est revenue d’urgence au Cameroun pour réclamer justice pour sa fille décédée. La maman est convaincue que sa première fille, la nommée Ruth Enoah Essengue, épouse Abanda Gnang, âgée de 34 ans, est « décédée des suites de violences conjugales, alors qu’elle portait entre ses mains un bébé de deux mois d’âge ». Dame Clotilde Ndinga Nga dit avoir saisi le parquet du Tribunal de grande instance du Mfoundi pour la manifestation de la vérité. Sauf que depuis son arrivée au Cameroun, elle dit avoir le sentiment que l’enquête est torpillée en hauts lieux. C’est ainsi qu’elle appelle la première dame à sa rescousse. « Madame Chantal Biya (…), la promotrice par excellence de la lutte contre les violences faites aux femmes que vous êtes, si vous avez la bonne information, ne saurais protéger quelqu’un qui navigue à contre-courant de votre vision de la vie, et des luttes que vous menez personnellement ; quelqu’un qui fait exactement le contraire des choses, simplement parce qu’il travaillerait dans votre sciage. Je vous prie, chère Mère de la nation, de bien vouloir remettre le sous-lieutenant Abanda Gbang Pierre Magloire, à la disposition de de justice, afin que les enquêtes soient menées de manière objective, juste pour la recherche de la manifestation de la vérité, sur le décès de votre fille, madame Enoah Essengue Ruth, épouse Abanda Gnang », déclare la génitrice.

Lors de la conférence de presse qu’elle a organisée il y a quelques jours, dame Clotilde Ndinga Nga fait savoir que le couple ne vivait plus en harmonie depuis 2019 pour plusieurs raisons. Tantôt pour les multiples absences prolongées de l’époux ; lesquelles ont occasionné des disputes interminables dégénérant parfois en de violences physiques, tantôt pour des soupçons d’infidélité. Bref, le climat conjugal était devenu invivable. La mère dit avoir souvent été témoin auriculaire de la fureur de son beau-fils au téléphone. Ce dernier est présenté comme un « officier de gendarmerie (…) en service dans une unité d’élite, dans le sciage du palais présidentiel ». Par la suite, « la hiérarchie » de son gendre, « qui aurait été informée du décès brutal de Ruth à partir des réseaux sociaux, a ordonné l’ouverture d’une enquête, qui a été menée par la Compagnie de Gendarmerie de Yaoundé II »