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Opinions of Friday, 9 February 2018

Auteur: Jean-Marie Vianny Nde Ngoh

Sérail: 'Paul Biya veut remettre le pouvoir à mon frère'

Gilbert BAONGLA n'hésite pas à accuser Franck Biya de n'être qu'un fils adoptif du Président Gilbert BAONGLA n'hésite pas à accuser Franck Biya de n'être qu'un fils adoptif du Président

Franck Biya est incontestablement le choix du roi finissant, pour sa succession après sa mort, exactement comme l'a été Ali Bongo, après le décès de Bongo père. IL était là présent, pour accueillir son père Biya, à son retour de Paris il y a quelques jours.

Très discret, mais non moins actif, Franck Biya, Conseiller Spécial de papa, l'un des plus "puissants opérateurs économiques" du Cameroun, très bien implanté dans la Principauté de Monaco, trace son sillon sûrement et patiemment dans l'ombre, et sous la protection bien vaillante du Président.
Vous comprendrez donc aisément la principale raison pour laquelle, depuis quelques temps, Franck Biya fait l'objet de violentes attaques sur les médias, de la part de son demi-frère aîné Baongla Gilbert.



Gilbert BAONGLA, frustré d'être maintenu à l'écart, dans l'ombre de son jeune demi-frère, n'hésite pas à accuser Franck Biya de n'être qu'un fils adoptif du Président, en plus d'être un prévaricateur de la fortune publique.

Toutes les insultes de Gilbert à l'endroit de Franck, traduisent en réalité la forte rivalité qui oppose les 2 hommes, dans un combat fratricide à distance, une lutte à mort pour la succession de Biya à la tête de l'état du Cameroun.

Et le retour au Cameroun de Brenda et de Junior Biya, sont un signal fort, traduisant la ferme volonté de Mr Biya, de ne laisser le pouvoir à personne d'autre que Franck, qui pourra donc en tant que Chef de l'État du Cameroun, veiller sur ses plus jeunes enfants, ainsi que sur le reste de la famille, après sa mort.



Mais en attendant, le Patriarche Biya va tenter coûte que vaille, de continuer à tenir la corde jusqu'au bout et donc, bien au-delà de 2018.
Par conséquent, la présentation de la candidature de Biya pour la présidentielle de 2018 ne fait pas l'ombre d'un doute et, que tous ceux qui croient que Biya est poussé par d'autres à se représenter, changent rapidement d'avis: « ça va chauffer et ça vient de lui ».

Dans ces conditions, tout, je dis bien tout va être mis en œuvre par Biya, afin que tous ses projets se réalisent. Et tout ceci est rendu possible grâce au crédit très positif dont il bénéficie auprès de la France, qui continue de le considérer avec beaucoup de bienveillance.

Dans ces conditions, les chances pour une alternance dans la rupture sont très minces... mais restent possibles uniquement dans certaines conditions...