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Opinions of Lundi, 20 Novembre 2017

Auteur: camer.be

Les mensonges de Vincent Sosthène Fouda sur Canal 2

Vincent Sosthène Fouda était l'invité de Canal2 Vincent Sosthène Fouda était l'invité de Canal2

Le crochet télévisé de 20 heures 30 qui devait accueillir Vincent Sosthène Fouda le président du Mouvement camerounais pour la sociale démocratie (Mcsd), et surtout celui qui fait la une des réseaux sociaux depuis le 15 novembre 2017 avec une vidéo pour le moins décent, annoncé comme devant battre tous les records d’audiences, a plutôt vu l’homme se prononcer pour la dépénalisation de l’homosexualité au Cameroun.

Après la troublante vidéo qui a mis en scène le « Prof ». Vincent Sosthène Fouda en détresse sous l’agression des enfants qu’il dit être ceux amenés par son épouse avant leur mariage, l’émission « 52 Minutes de vérité », un prime time que lui a accordé la très regardée chaine de télévision Canal 2, hier dimanche à 20 heures 30, tout un pays est quasiment resté scotché à son écran de télévision pour voir l’intéressé s’exprimer clairement et distinctement sur le sujet.

Mais le crochet télévisé de V. Sosthène Fouda, a été un vrai gâchis. Même pour une personne accusée de quoi que ce soit, autoroute était ouverte pour se défendre, confondre ses contempteurs, et surtout, convaincre, persuader et dissuader. Hélas !

Interrogé en solitaire par le très brillant et lucide journaliste de Canal 2 Rodrigue Tonguè, V. Sosthène Fouda a évité toutes les questions pertinentes. De la déviante vidéo, il s’est avec obsession, contenté de tirer à boulets rouges sur Jean-Pierre Amougou Belinga le PDG du Groupe de presse L’Anecdote dont le propriétaire, un homme à l’intégrité irréprochable, a reconnu la dérive professionnelle de ses Hommes, et démis de ses fonctions de rédacteur-en-chef adjoint de Vision 4 Tv, Sidonie Monkam la narratrice du reportage qui avait porté atteinte à dignité de V. Sosthène Fouda.

Bien plus, comme il arrive à tous les esprits obsédés par la haine, V. Sosthène Fouda qui est pourtant vice-major de l’Ecole supérieure de Journalisme de Lille en France, ignore les prolégomènes nécessaires pour parler de quelqu’un en bien ou en mal : d’abord le connaitre. Dans son opiniâtreté et sa haine pathologique à salir à tout prix et à tous les prix le PDG du Groupe L’Anecdote, le « Prof ». V. Sosthène Fouda déclare sans coup férir, que le ministre d’Etat, ministre de la Justice, Laurent Esso, avait fait arrêter Ayah Paul Abine l’ex-procureur général près la Cour suprême, pour faire nommer Limunga Sarah Itambi, femme d’Amougou Belinga à ce poste.

Aussi à plusieurs reprises, V. Sosthène Fouda affirme-t-il que l’épouse du PDG du Groupe l’Anecdote, est avocat général à la Cour suprême. Avec un peu moins de haine et d’aigreur, le président du Msdc, comme tout journaliste appelé à s’exprimer sur un sujet, aurait d’abord pu faire des recherches via son téléphone androïde, et se faire renseigner que c’est Yap Abdou le naguère président du Tribunal criminel spécial (Tcs), qui a remplacé Ayah Paul Abine, comme avocat général près la Cour suprême, et que Limunga Sarah Itambi l’épouse d’Amougou Belinga, une magistrate hors-hiérarchie, est conseiller juge à la Cour suprême.

« Un lapsus lingua » de trop qui traduit donc à suffire tous les fantasmes que les égouts puants et nauséabonds des réseaux sociaux secrètent sur Jean-Pierre Amougou Belinga et sa relation d’amitié avec Laurent Esso dont le seul délit ici est sa fonction, et celui d’être l’ami de longue date d’un promoteur de médias et d’un homme d’affaires très dynamique et ingénieux.

V. Sosthène Fouda enseigne-t-il vraiment dans une université américaine ?

Interrogé à ce sujet par Rodrigue Tonguè, le « Prof ». Sosthène Fouda à qui pourtant un prime time d’une heure a été donné pour se défendre et de la fameuse vidéo, et des doutes de l’opinion sur les universités où il enseignerait en Amérique du Nord, oublie subitement l’une des notions basiques du journalisme, à savoir qu’un journaliste est chargé de porter à l’attention d’un individu, les questions que l’opinion se pose sur ce dernier.

« Si vous êtes là pour me poser les questions sur les ragots, je me lève et je pars », répond-il au journaliste de Canal2 qui l’interroge sur son parcours de « Professeur ».

Ignorant que l’une des forces du discours journalistique est de gagner en temps, V.Sosthène Fouda se livre à un long dilatoire, pour enfin faire faux, en ne donnant pour référence sur l’université américaine où il enseignerait, que le nom de la ville. Chose qui ne permet pas d’identifier une université dans des pays comme les Etats-Unis où on en compte plusieurs par ville.

A chaque fois, la déception de millions de téléspectateurs, a été de voir un V. Sosthène Fouda qui aura passé tout son temps à verser sa bile sur la réussite d’Amougou Belinga le PDG du Groupe de presse L’Anecdote, sommer l’intervieweur, de lui « poser des questions importantes qui intéressent les Camerounais ».

Curieusement, le « Prof » Sosthène Fouda, un socio-politiste, a « dérouté » tout le monde, en laissant entendre que les scandales qui incriminent à tort ou à raison un Homme politique, sont sans conséquences sur sa carrière politique, alors qu’en Occident où il vit, des petits scandales financiers et sexuels, sonnent la mort politique de bien de personnes aux bons projets de société (Cf ; Dominique Strauss-Kahn).

Aussi, le président du Msdc a-t-il jugé peu utile (à ses dépens sans doute) de répondre sur le scandale de la vidéo qui le met aux prises avec les enfants donnés être ceux de sa femme.

Voulant savoir si V. Sosthène Fouda a pardonné aux enfants qui l’agressent dans la vidéo, ce dernier recourt à un hermétisme inopportun : « J’ai pardonné, j’ai pardonné », répond-il incessamment à un Rodrigue Tonguè qui insiste en vain pour savoir s’il va retirer la plainte déposée contre ses agresseurs et « geôliers ».

En somme, le prime time accordé hier soir à V. Sosthène Fouda sur Canal2, aura été un grand gâchis. L’homme ayant consacré le plus clair de son temps à qualifier la chaine de télévision Vision 4, de tous les noms d’oiseau. Un exercice qui ne s’imposait pas avec autant de hargne, dans la mesure où Jean-Pierre Amougou Belinga le PDG du Groupe L’Anecdote, reconnaissant la faute professionnelle grave sur le reportage lié à la vidéo qui écorne (il faut le reconnaitre) la dignité du président du Msdc, a sévèrement sanctionné Sidonie Monkam la narratrice du reportage.