Le journaliste Franck Eric Diffo libéré, craint pour sa vie

• Il a été interpellé il y a quelques jours

• Il a ensuite été libéré

• Il était directeur de publication


Encore une fois au Cameroun, un journaliste se retrouve pris entre les mailles de la police à cause d’un article qu’il a écrit. Selon l'Association des journalistes sportifs du Cameroun (AJSC) FRANCK ERIC DIFFO a été interpellé hier matin à DOUALA par quatre éléments de la division régionale de la police judiciaire du littoral et immédiatement transféré à Yaoundé. Il a selon le communiqué de l'Association des journalistes sportifs du Cameroun Il a été interpellé comme un "bandit vulgaire et privé de Liberté". Après des heures d'audition, c'est tard hier soir que le directeur de publication du site Sports Vibes.Com a été libéré. Pendant des heures, il a été entendu à la division régionale de la police judiciaire du centre pour « diffamation ». Même si les enquêteurs se semblent pas avoir trouvé grand-chose de l’audition qui a été faite au journaliste, ils n’ont pas manqué de l’intimider tout u long de son audition sous ordre du plaignant.

Franck Éric DIFFO a été interpellé après une plainte de Ferdinand MAKOTA, l’agent de liaison des Lions indomptables. Ce dernier a récemment été suspendu de ses fonctions d'agent de liaison de l'équipe nationale de football par la Fédération camerounaise de football pour atteinte aux mœurs. Le communiqué signé par Samuel Eto’o l’accuse d’avoir enfreint aux mœurs lors du ternie stage des Lions indomptables. Une sanction prise par la FECAFOOT et dont avait fait échos le journaliste Franck Éric DIFFO qui comparaîtra libre dès ce lundi matin.

Seulement, Ferdinand Makota et ses avocats précisent que la vidéo qui était l’objet de sa sanction n’avaient pas été tournée lors du dernier stage des Lions comme l’a écrit le journaliste. L'association des journalistes sportifs du Cameroun condamnée c'est une arrestation "abusive" d'un journaliste au domicile connu et actuellement engagé dans la couverture de la Coupe d'Afrique des nations. Des dénonciations qui semblent ne rien dire à Makota qui est décidé de pourrir la vie à ce journaliste.