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Actualités of Tuesday, 18 January 2022

Source: www.camerounweb.com

Le Pdg de Cami-Toyota accusé de violer le code du travail

Respectez le code du travail Respectez le code du travail

Denis Zappula est président directeur général de Cami-Toyota

Il a licencié des personnels

Il recrute une directrice commerciale

La Cami Toyota traverse les moments les plus pires de son histoire au Cameroun, ce à cause d’une gestion managériale au pied levé. Selon plusieurs sources internes à cette entreprise, la gestion du concessionnaire automobile bat de l’aile à cause de l’actuel président directeur général qui n’est personne d’autre que Denis Zappula. Malgré les problèmes que connait l’entreprise, il vient de de recruter une directrice commerciale. Cette dernière serait, selon plusieurs sources une de ses nombreuses aventures amoureuses qu’il a eu au Cameroun. Aventure qui aurait débouché au contrat qui a été signé il y a quelques jours à cette « belle » qui est recrutée au moment où l’entreprise vient de licencier des dizaines de personnes.

« Nous avons le regret de vous informer de notre décision de mettre un terme au contrat de travail qui nous lie, suite à la restructuration de l’entreprise récemment annoncée nous imposant des licenciements pour motif économique ». Tel est l’extrait de la lettre de licenciement adressée, le 25 août 2021, à une quarantaine d’employés de la Cameroon Motors Industries (CAMI), concessionnaire automobile ayant pignon sur rue au Cameroun.

De sources internes à cette entreprise, ces licenciements ont été effectués avec l’accord du gouvernement camerounais, au terme notamment des négociations avec le ministère du Travail et de la Sécurité sociale. Un argument qui ne convainc pas les employés licenciés, qui en appellent à l’intervention du gouvernement. « C’est inhumain et irresponsable de mettre à la porte des chefs de famille à la veille de la rentrée scolaire … », éructe Alphonse Ayissi Abena, président de la Fondation camerounaise des consommateurs, qui fait partie de cette vague de licenciés de CAMI.

Dans la correspondance adressée aux employés licenciés, la directrice des Ressources humaines explique que « CAMI vient en effet de clôturer une troisième année économiquement difficile, au cours de laquelle une recapitalisation a dû être opérée, et ce, par des actionnaires n’ayant pas perçu de dividendes les deux années précédentes ».