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Opinions of Vendredi, 27 Avril 2018

Auteur: Soter Tarh Agbaw-Ebai

‘L'Ambazonie a les 'armes' pour vaincre la lutte armée camerounaise’

Des sécessionnistes seraient déterminés à emporter la victoire sur l'armée Des sécessionnistes seraient déterminés à emporter la victoire sur l'armée

Négocier l’indépendance, la seule option maintenant ouverte à l'ONU et l'Union africaine dans le sud du Cameroun est de savoir si oui ou non pour 'aggraver.
Aucune motion de soutien à Biya, élections contrefaites, bonne rhétorique du chef Mukete ou assassinat «intermittent» des ambazoniens ne vont empêcher le gouvernement intérimaire de remporter la victoire dans sa guerre d'indépendance.

Les gouvernements français et nigérian sont maintenant conscients que chaque once d'aide militaire et de renseignement donnée au régime Betya Ewondo de Biya ne fera que prolonger l'agonie des citoyens du Sud et des camerounais francophones.
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Immédiatement après l'enlèvement du président du gouvernement fédéral d'Ambazonia, Sisiku Ayuk Tabe Julius et de ses principaux assistants à Abuja au Nigeria, les services secrets français du Cameroun et les médias français du Cameroun ont déclaré que la révolution du sud Cameroun allait échouer.
C'était faux. Depuis le couronnement du Dr. Samuel Sako en tant que Président par intérim, les Camerounais du Sud ont intensifié leurs efforts d'autodéfense en multipliant et en consolidant leurs acquis contre le régime de Biya. Biya 35 ans d'action dans le sud du Cameroun n'a jamais été productif, sauf la mort et la destruction.
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La déclaration de guerre de Biya à l'aéroport international de Nsimalen, le déploiement de soldats français du Cameroun à Manyu, Lebialem, Batibo, Mundemba, Belo, Kumba, Jakiri et Bamenda, y compris l'assassinat de près de mille Camerounais du Sud n'ont eu aucun impact. Il y a une petite chose.

Petit mais grand et c'est que la direction du gouvernement intérimaire de la République fédérale d'Ambazonia comprend que le régime de Biya se bat pour sa survie et ne se soucie pas des civils innocents du sud Cameroun ou des subtilités des traités internationaux. Les bailleurs de fonds tels que les Français et l'administration corrompue de Buhari au Nigéria ne voient qu'un coup d'État cynique à l'horizon.

M. Joseph Beti Assomo, le ministre de la Défense du pays, se serait vanté de n'avoir aucun Camerounais du Sud dans les régions anglophones avant la fin du conflit. Cela témoigne des nombreuses revendications d'un génocide parrainé par le gouvernement qui sont sur les médias sociaux. Même le chef d'état-major, le général René Meka, a reconnu que les forces du Cameroun ont tué des centaines de civils dans le sud du Cameroun.

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L'inhumanité réside dans le meurtre de civils en temps de guerre. C'est la marque du régime de Biya. La semaine dernière, la télévision d'Etat, la CRTV a estimé que tous les civils avaient fui Menji, Kwa Kwa, Dadi, Kendem, Akwaya, Tombel, Belo et Mbonge, pour la plupart d'une attaque inévitablement aveugle au Cameroun français. Selon l'ancien Premier ministre Peter Mafany Musonge, les morts civils sont le prix à payer pour se battre pour l'indépendance.

Le silence délibéré des missions diplomatiques américaines et britanniques à Yaoundé et à Abuja, y compris dans l'Union européenne, indique clairement que les lois de la guerre sont empreintes d'hypocrisie, en grande partie parce qu'elles sont écrites à l'essence.

L'ambassade britannique à Yaoundé n'a toujours pas commenté les massacres de centaines de Camerounais du Sud. Le Commonwealth des Nations ne s'intéresse plus aux violations des droits de l'homme mais à la manière d'aider le Royaume-Uni à survivre au Brexit. Tout cet argument n'est pas sur la moralité, seulement des degrés d'obscénité.