'Je crains que le pouvoir de Yaoundé ne broie et jette Samuel Eto'o après la CAN'

• Plusieurs personnalités parlent d'un prochain plan d'humiliation contre Eto'o

• Ce plan sera exécuté après la CAN 2022

• Le président de la Fécafoot avait déjà été humilié lors de la cérémonie d'ouverture de la CAN

Intervenant ce mercredi 12 janvier sur ABK Radio, l'administrateur civil et analyste politique Valère Bertrand Bessala donne une lecture inquiétante du sort que pourrait réserver certains membres très influents du régime de Yaoundé à Samuel Eto'o.

CamerounWeb vous propose quelques extraits de l'analyse de M. Bessala


"Cela pose un problème qu'on n'ait pas vu le président de la FECAFOOT lors de la cérémonie d'ouverture de la CAN. C'est le président de la FECAFOOT qui est le récepteur et l'hôte de la CAF au Cameroun. Le numéro 2 de cette CAN c'est Samuel ETO'O FILS, après le chef d'État qui est le numéro 1. Le fait qu'il n'a pas été dans la tribune pose deux problèmes : soit entre lui et le protocolaire du chef de l'État, soit entre lui et le ministère des sports".

"Dans la guerre avec INFANTINO et MOTSEPE qui souhaitaient un non footballeur à la tête de la FECAFOOT, et qui manœuvraient contre Abdouraman au TAS, Je crains que le pouvoir de Yaoundé qui aura utilisé ETO'O pour conserver la CAN le broie et le jette en pâture après la CAN".


"Samuel ETO'O devrait comprendre que les affaires de football ne sont pas juste des affaires de ballon, mais des affaires éminemment politiques."

"L'organisation de cette CAN sur le plan politique nous a fait oublier la vie difficile, les malheureux gouvernementaux; elle nous a fait oublier les lenteurs du président de la République qui a tardé à punir."

L'analyse de Valère Bertrand Bessala est partagée par plusieurs analystes politiques et sportifs qui prédisent également des jours très pénibles pour l'ancien capitaine des Lions indomptables.