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Opinions of Monday, 16 October 2017

Auteur: Jean-Christophe Ongagna

Issa Tchiroma Bakary pris au piège de ses mensonges

Issa Tchiroma Bakary, ministre de la Communication Issa Tchiroma Bakary, ministre de la Communication

La crise anglophone née dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, et qui traverse désormais le pays, est de loin le principal sujet de préoccupation du ministre de la Communication (Mincom) ces derniers mois.

Que ce soit sur les plateaux de télévision, dans le cadre des points de presse organisés ou de la communication gouvernementale, Issa Tchiroma Bakary, dans sa posture de porte-parole du gouvernement, n’est pas passé inaperçu.

Fin 2016, ses premières positions sur la question niaient l’existence d’un malaise sociopolitique dénommée « problème anglophone ». Des mois plus tard, alors que ses sorties n’ont pas contribué à apaiser les tensions, le ministre va finir par admettre que le malaise dans les régions dites anglophones existe bel et bien.

« Au départ, je n’avais pas cette vision. C’était une vision qui était perçue à travers un prisme réducteur », a reconnu le 30 septembre dernier, Issa Tchiroma Bakary sur un plateau de télévision.

Avant d’admettre, à demi-mot, les défaillances du gouvernement dans la gestion de cette crise. « Nous n’avons jamais prétendu que le gouvernement est parfait mais nous proclamons que le gouvernement est perfectible », s’est-il excusé. En dépit de ce mea culpa sur la question, Issa Tchiroma Bakary n’a cessé de réitérer la position du gouvernement, qui rejette toute idée de partition du pays. Non sans rappeler aux Camerounais en général et aux sécessionnistes en particulier, le caractère un et indivisible du Cameroun