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Actualités of Friday, 17 December 2021

Source: www.camerounweb.com

Cameroun :en fuite, Caleb Atangana réapparaît, clashe violemment les médias et défie la justice (vidéo)

• Caleb Atangana est activement recherché par la Justice

• Il fait l’objet d’une plainte pour ses gaffes

• Il réapparaît dans une vidéo

Spécialiste des scandales, le fameux homme de Dieu, Caleb Ngoa Atangana ne restera pas impuni cette fois-ci ; on l’espère. Il est dans de beaux draps puisqu’il fait l’objet d’une plainte déposée par Dorcas Philomène Ngo Mbeb et Polycarpe Atangana depuis quelques jours.

Dans leur plainte, la juriste et le journaliste des Droits de l’Homme accusent le propriétaire de l’église de réveil « Tabernacle de la liberté », des faits de « propagation de fausse nouvelle, diffamation, violation du secret professionnel et outrage à la tribu », des délits condamnés par le Code pénal camerounais. Cette plainte, il faut le rappeler, fait suite aux propos tribalistes tenus par le présumé pasteur il y a quelques semaines. Dans la vidéo devenue virale sur la toile, Caleb Ngoa Atangana s’acharnait sur « l’esprit Bamileké » et « l’esprit anglophone », selon lui, jugés « très mauvais ». Ce qui a suscité une vague d’indignations quand on sait que les discours haineux sont punis par la loi.

Dans un reportage, Vision 4 a totalement déshabillé cet homme, connu pour ses diarrhées vocales et prêches d’une rare violence.

Depuis quelques heures, alors qu’il est activement recherché par la Justice, il refait surface et est resté égale à lui-même. Il charge les médias et défie la justice dans un message diffusé sur Youtube.

Pour que chacun fasse son analyse, nous vous proposons en intégralité le message diffusé sur










Cohésion sociale


Les pratiques du pasteur Caleb Ngoa Atangana ne causent pas du tord qu’à ses membres. Ses « révélations », affectent également le vivre ensemble entre les Camerounais. Le pasteur est accusé de faire l’apologie de la haine et du tribalisme aussi bien dans son église que sur les médias.

« Les récents vidéogrammes à caractère tribal, haineux qui ont révélé publiquement le secret de la confession de certaines autres victimes, puis publié sur sa page Facebook, ensuite diffusé sur sa radio et relayé sur les réseaux sociaux suscitent actuellement un débat national et international, dont la mise en scène est largement condamnée par tous les groupes politiques et religieux sont des preuves vivantes », déclare les plaignants.