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Actualités of Mardi, 3 Mai 2022

Source: www.camerounweb.com

Cameroun : TV5 Monde donne d’autres détails sur l’enlèvement de la sénatrice proche de Paul Biya

Elizabeth Regina Mundi est toujours en captivité Elizabeth Regina Mundi est toujours en captivité

L’enlèvement par une faction séparatiste dans le NOSO d’ Elizabeth Regina Mundi, une sénatrice réputée proche de Paul Biya continue de susciter des réactions au sein de l’opinion. Enlevée avec son chauffeur par des indépendantistes dans le nord-ouest anglophone du Cameroun, en proie à un sanglant conflit séparatiste, elle est toujours en captivité.

Elle a été enlevée par le groupe armé séparatiste Ambazonian Defence Forces (ADF), comme le confirme une vidéo publiée pour revendiquer l’acte.

"La sénatrice se rendait de Bamenda à son village pour assister à un enterrement, les séparatistes l'ont enlevée sur la route, ainsi que son chauffeur", avait confirmé à l'AFP un responsable de l'armée dans la région, sous couvert de l'anonymat, évoquant les mêmes exigences des ravisseurs.


TV5 monde Afrique, à travers un reportage vient de donner d’autres détails sur cette affaire qui secoue la République.


Rappelons par ailleurs qu’il y a 3 ans, notamment en janvier 2019, Emmanuel Ngafeson, ancien secrétaire d’État au ministère de la Justice en charge de l’Administration pénitentiaire, avait été enlevé dans sa résidence de Ntabesi, non loin de la ville de Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest. »Quelques jours plus tard, au moins quinze étudiants de l’Université de Buea dans la région du Sud-Ouest toujours en zone anglophone avaient été kidnappés sur le campus universitaire. Depuis fin 2016, la violence s’est emparée des régions anglophones du Cameroun, faisant environ 2000 morts et forçant un demi-million de personnes à s’enfuir de leurs domiciles, ont rapporté des ONG », rappelle www.aa.com.tr

« Les griefs exprimés par les organisations représentant les anglophones au sujet de leur marginalisation politique et de la non-reconnaissance de leur identité culturelle sont réels. Mais enlever des civils et leur faire subir des sévices ne fera guère avancer la résolution de ces griefs », a souligné l’ONG Human Rights Watch dans un rapport le 11 juillet 2019.