Vous-êtes ici: AccueilActualités2021 12 06Article 631777

Actualités of Monday, 6 December 2021

Source: Cameroon Tribune

Cameroun-France : les bons points de la coopération décentralisée

Le sujet a été abordé jeudi dernier à l’institut français du Cameroun de Yaoundé, à l’occasion d’une table-ronde organisée par l’ambassade de France.

La coopération décentralisée entre le Cameroun et la France est dense et diversifiée. Cela se traduit par divers partenariats en cours et d’autres–initiatives naissantes. Il en a été question, jeudi 2 décembre dernier, à l’occasion des rencontres de la coopération décentralisée franco-camerounaise organisées par l’ambassade de France au Cameroun.

Placés sous le thème : « La décentralisation camerounaise, une opportunité pour les partenariats entre territoires », ces travaux ont vu la participation de plusieurs élus régionaux et municipaux. Dans le registre des bons points de cette coopération, l’ambassadeur Christophe Guilhou a pris l’exemple des liens tissés entre les villes de Bordeaux et de Douala en matière de culture, santé, mobilité urbaine et gouvernance. D’autres organismes et villes sont intéressés par la destination Cameroun.

C’est ce qui explique la présence dans le pays des responsables de la ville de Paris, d’une délégation de l’Association internationale des maires francophones, de l’Association internationale des régions francophones et de la région Auvergne Rhône-Alpes. « Le Cameroun a réalisé, depuis deux ans, de grandes avancées dans son processus de décentralisation. Et la France accompagne, avec tous ses outils, le processus de décentralisation dans ce pays », a expliqué l’ambassadeur Christophe Guilhou.

Le ministre de la Décentralisation et du Développement local (Mind-devel), Georges Elanga Obam, est allé dans le même sens. D’après lui, l’Hexagone, à travers notamment, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, finance deux importants projets en matière de décentralisation. Il s’agit du Projet d’appui à l’accélération de la décentralisation et de la Facilité d’appui à la décentralisation. Ceux-ci « constituent de précieux instruments dans l’accompagnement des régions et le développement d’une ingénierie de la formation de haut-niveau à la National School of Local Administration », a déclaré Georges Elanga Obam.