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Actualités of Friday, 8 October 2021

Source: Le Jour

Affaire de trafic d'organes humains à Yaoundé : après l'autopsie, place à la vérité

L’autopsie sera pratiquée ce jour devant les responsables judiciaires et de la Commission d’enquête mise en place par le ministre de la Santé publique.

L’affaire de soupçons de trafic d’organes humain qui secoue l’hôpital central de Yaoundé va connaître un temps fort ce 8 octobre 2021. Dans le but d’éclairer l’opinion sur les causes du décès d’Hilaire Ayissi Mengue, une autopsie est prévue ce vendredi à 17h à l’hôpital central. C’est dans cette formation sanitaire que le corps de la victime est gardé depuis le 19 septembre 2021.

Cette autopsie va se dérouler en présence des responsables du commissariat central N° 1, des membres de la famille et leur médecin légiste ainsi que les responsables de l’hôpital central de Yaoundé. Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Yaoundé Centre administratif et le président de la Commission d’enquête mise en place par le ministre de la Santé publique prendront part à cette opération.



Innocent Medjo, le père de la victime dit avoir été informé cette fois ci dans les délais : « J’ai été contacté le 30 septembre dans la nuit. On me demandait de me rendre à l’hôpital central de Yaoundé le 1er octobre à 18h pour réaliser l’autopsie. J’ai dit au président de la Commission d’enquête ouverte par le ministre de la Santé publique que je n’avais pas été informé dans les délais », affirme Innocent Medjo.

Cette autopsie survient alors que les auditions des responsables de l’hôpital central de Yaoundé mises en cause dans la plainte ont débuté depuis le 4 octobre avec l’audition au commissariat central N°1 de Yaoundé du père de la victime. Le décès d’Hilaire Ayissi Mengue est survenu après avoir subi une deuxième opération chirurgicale suite à un poignard reçu au niveau du dos. Le 24 septembre 2021 lors de la mise en bière à l’hôpital central de Yaoundé, les proches de la victime sont allés manifester devant la direction de l’hôpital. Ils accusaient les responsables de l’hôpital d’avoir provoqué sa mort en retirant certains organes.