Des denrées alimentaires et du matériel sanitaire ont été remis aux réfugiés mercredi par une délégation de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie.
Les réfugiés nigérians du camp de Minawao étaient en liesse le mercredi 11 octobre 2017. Et pour cause, ce jour-là, ils ont reçu la visite des femmes parlementaires membres de la Francophonie ; des femmes venues de Madagascar, du Niger, du Tchad, du Togo, de la Côte d’Ivoire, de la France et du Cameroun. C’était sous la conduite de la députée camerounaise, Lydienne Epoube, présidente du Réseau mondial des femmes parlementaires membres de la Francophonie. Il s’agit d’un important stock de denrées alimentaires.
A savoir, du riz, de la farine, du mil, d’huile végétale ; il y avait aussi une grande quantité de consommables médicamenteux dont des produits de première nécessité, des lits d’hospitalisation et des lits d’accouchement. A côté de cela, on a relevé la mise à disposition de centaines de foyers améliorés, question de lutter contre la destruction de l’environnement à travers la pression exacerbée sur le bois de chauffe.
Fatta Mamadi Kourouma, représentant du bureau HCR à l’Extrême-Nord à Maroua a saisi cette occasion pour témoigner des efforts multiformes que le gouvernement camerounais ne cesse de déployer en vue de l’encadrement des refugiés nigérians depuis 2013. Des propos sur lesquels Madame Zara Goni, porte-parole du réseau des femmes réfugiées nigérianes est revenue ; elle a aussi saisi l’opportunité de la présence des femmes parlementaires de la Francophonie pour poser d’autres doléances, parmi lesquelles la mise à disposition des ressources nécessaires en vue de permettre à la femme réfugiée du camp de Minawao d’exercer des activités génératrices des revenus.
Avant de descendre sur le terrain, l’équipe conduite par l’honorable Lydienne Epoube s’est d’abord rendue dans les services du gouverneur de la région de l’Extrême-Nord dans le cadre d’une visite de courtoisie rendue à Midjiyawa Bakari.