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Arts martiaux of Saturday, 22 January 2022

Source: www.camerounweb.com

Le champion du monde de boxe Francis Tchoffo est à Douala depuis hier

Bienvenu Bienvenu

Le natif de Newbell est arrivé hier

Il est venu présenter sa ceinture

Il est champion du monde de boxe


Le champion du monde de boxe anglaise, Francis Tchoffo est arrivé ce vendredi 21 Janvier 2022 aux environs de 19h par l'aéroport international de Douala pour présenter. Le boxeur camerounais est venu présenter aux institutions de la république du Cameroun sa ceinture de champion du monde de boxe anglaise. Sur les réseaux sociaux, sont arrivées étaient très attendue. « Tu fais la fierté de ce pays et c'est le 237 qui gagne », a écrit un internaute.
Un autre internaute originaire de Newbell a écrit « tu provoques l'accomplissement des rêves, et dont à partir de toi chaque enfant, oui chaque digne fils de Newbell, comprend que les rêves se transforment en songe et deviennent aisément réalité ».

J’ai toujours combattu dans ma vie. A l’autre bout du fil, Francis Tchoffo retrace son parcours, qui a été plutôt sinueux pour arriver jusqu’à aujourd’hui.
Né au Cameroun en 1987, Tchoffo a baigné dans les arts martiaux depuis son plus jeune âge. « Mes grands frères pratiquaient tous. J’ai d’abord fait du karaté, j’étais même plutôt bon, mais j’ai finalement choisi la boxe. »
Il a quitté son pays alors qu’il avait seulement 17 ans. « J’étais menacé, assure-t-il, pour avoir participé à une bagarre face à plusieurs hommes en civil, qui se sont avérés être des militaires. »

“ Je suis un caméléon ”En France, il retrouve un peu de sérénité et livre ses premiers combats sous les couleurs de clubs de Gironde : Lormont, puis Villenave et enfin Pessac depuis 2015. Depuis novembre 2007, il a disputé 35 combats, avec un bilan de 19 victoires, 1 nul et 15 défaites. « Je n’ai jamais refusé un adversaire. J’ai eu des combats très durs, mais je suis un soldat. Je n’ai jamais eu de promoteur, je me suis toujours débrouillé. J’ai aussi passé un an en Angleterre, où mon frère, Sylvain Loning, est coach. »

Au cours de sa carrière, il a déjà eu l’occasion de disputer plusieurs titres, sans réussir à l’emporter. D’abord en 2014, chez les super-moyens, avec une ceinture IBO intercontinentale finalement décrochée par le Britannique Kelvin Young ; puis en 2015, un premier championnat de France perdu chez les moyens face au Niortais Davy Armand, sur décision unanime. « J’ai coutume de ne pas parler de mes précédents combats. Je laisse les gens les regarder sur Internet et se faire leur propre opinion. »

En 2016, il y a eu également un combat pour une ceinture WBC Eurasie-Pacifique, perdue face au Dominicain Rafael Bejaran, et enfin un titre WBF international face au Géorgien Jemal Shalamberidze, en février dernier, qui s’est conclu sur un nul. « Là encore, je ne veux pas polémiquer. Mais j’ai livré un beau combat, j’étais le seul à avancer alors que mon adversaire a passé son temps à attendre. Et au final, c’est le seul juge qui n’était pas local qui me donne gagnant, ce n’est pas courant… »

Alors qu’un deuxième championnat de France se profile, il est encore plus motivé que jamais. « J’attends cette opportunité depuis 2015. C’est un très grand plaisir et je n’ai pas de pression. Je ne cache jamais mes combats, ils sont tous disponibles sur Internet. J’évolue tous les jours dans ma façon de combattre, je suis un caméléon. »