Du 25 au 28 avril prochains, radiologues, chercheurs, techniciens…venus de 12 pays se pencheront sur la thématique de l’« accès optimal aux technologies avancées en imagerie médicale en Afrique ».
Permettre à chaque Africain d’avoir accès à une meilleure qualité de soins par les technologies avancées (scanner, Imagerie par resonnance magnetique (IRM) en Afrique. C’est l’objectif principal des 14èmes Journées de radiologie d’Afrique francophone (JRAF) qui se tiendront pour la troisième fois au Cameroun.
Selon les radiologues, il s’agit d’une reflexion sur la possibilité d’accès des Africains à ces outils qui permettent d’améliorer la qualité des soins en améliorant la qualité du diagnostic et donc de la prise en charge.
Ce rendez-vous scientifique annuel regroupe environ 300 médecins spécialisés en radiologie, des ingenieurs biomédicaux, des techniciens d’imagerie médicale d’Afrique francophone, mais aussi des representants industriels et des invités de France, Belgique, Suisse et Canada.
A en croire ces derniers, la radiologie doit être réalisée à un patient quand elle est justifiée pour apporter un traitement précis. D’où l’importance, insiste la Societé de radiologie d’Afrique francophone (SRAF), de former ou de mettre à niveau les connaissances des radiologues d’Afrique francophone, des techniciens d’imagerie médicale, afin de se rassurer de leur formation aux standards internationaux.
LIRE AUSSI:Assurance maladie: seulement 6,4% de camerounais couverts
Même si la situation reste préoccupante au Cameroun et en Afrique francophone, du fait des coûts onéreux des examens, de l’insuffisance de la ressource humaine qualifiée et des équipements, elle s’est nettement ameliorée, de l’avis du Pr Pierre Ongolo-Zogo. Le président du comité technique d’organisation des JRAF 2018, reconnait que le programme national d’amélioration des plateaux techniques du Cameroun a avancé dans sa mise en œuvre.
« Nous sommes passés à moins de 10 ans de 2 scanners pour 18 millions d’habitants à ce jour à près de 30 scanners pour 25 millions d’habitants », affirme-t-il. Avant de rajouter que dans la même période, il n’y avait pas d’IRM au Cameroun, alors que le pays en dispose à ce jour au moins six. Toujours dans la même période, apprend-on, le ratio était d’un radiologue pour 700.000 mille habitants alors qu’à ce jour, il est d’un radiologue pour 250.000 habitants.
Des chiffres qu’environ 300 participants venus de 12 pays africains tenteront pendant les quatre jours des JRAF d’améliorer. Pendant cette période, est prévu un pré-congrès destiné aux médecins en spécialisation et aux manipulateurs, qui recevront des cours en radioprotection, échographie doppler et methodologie de la recherche en radiologie.
Sont également prévus, un congrès scientifique portant sur une soixantaine de communications orales libres dont une sénce dédiée aux mémoires de fin de spécialisation, ainsi que des expositions et des prix spéciaux.