Infos Santé of Friday, 3 March 2017
Source: cameroon-info.net
Les femmes profitent des manifestations liées à la prochaine journée internationale à elles dédiée pour réfléchir sur la question.
Les chiffres sont presqu’alarmants. Selon les données officielles, la prévalence chez les femmes est de 5,6% contre seulement 2,9% pour les hommes. En 2015, ONUSIDA révélait que 39 000 femmes âgées de 15 ans et plus, vivent avec le VIH sur un total de 620 000 personnes infectées. Une enquête menée par le Comité National de lutte contre le SIDA en 2016 indique que 31 596 femmes enceintes sont infectées sur un échantillon de 562 473.
Ça fait beaucoup. Pour les membres de l’organisation « Swaa Littoral », il faut faire quelque chose. Elles ont saisi l’occasion de la prochaine célébration de la Journée internationale de la Femme pour éduquer les militantes du RDPC (Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais) à Douala sur la nécessité à mettre en œuvre des mesures préventives adéquates.
Le contenu des échanges qui ont eu lieu le 24 février 2017 à la permanence du RDPC au quartier Bépanda, est rapporté par La Nouvelle Expression (LNE) en kiosque le 2 mars. « Les panélistes croient dur comme fer que l’évolution du VIH sera stoppée si un vrai dialogue entre les hommes et femmes existe dans la société, pour que chaque partie puisse exprimer ses besoins respectifs, pour qu’ensemble les mesures adéquates soient adoptées, garantissant un bonne santé à chacun », écrit LNE.
La sénatrice Marceline Zogo et Angèle Priso, présidente de la sous-section OFRDPC, ont, indique le journal, « soutenu réussir à barrer la route au VIH/SIDA passera avant tout par la reconnaissance des différentes inégalités liées au genre et des efforts conséquents pour essayer de les éradiquer ».