Selon le journaliste Bertin Metsengue, le Rwanda peut recevoir les cours de liberté d’expression du Cameroun. Il donne pour exemple la manière dont les opposants au régime de Paul Kagame sont réprimés à Kigali par rapport aux opposants au régime de Paul Biya qui selon lui ont le droit de faire ce qu’ils veulent.
Depuis le 13 Octobre le gouvernement Rwandais a entrepris d'interpeller plus d'une dizaine d'opposants au régime de kagame au motif de " publication de rumeurs visant à inciter au soulèvement ou des troubles au sein de la population ". En revanche ce type de démarche est normal et ne saurait constituer un motif d'arrestation au Cameroun. Et si le Cameroun était un exemple d'expression des libertés politiques pour le Rwanda ?
La répression contre l’opposition et les médias s’intensifie au Rwanda pas de place pour un discours contradictoire !
Les autorités rwandaises ont arrêté 9 personnes liées à un parti d'opposition ainsi qu'un journaliste au cours de ces derniers jours , dans une période où elles intensifient leur répression contre les opposants et les détracteurs de Paul Kagame . Ces mesures répressives semblent être liées au « Ingabire Day », un évènement organisé par le parti d'opposition non enregistré Dalfa-Umurinzi, prévu pour le 14 octobre 2021 afin de discuter notamment de la répression politique au Rwanda. Théoneste Nsengimana, un journaliste qui avait prévu de couvrir l'événement et d'animer une discussion sur sa chaîne YouTube avec Victoire Ingabire, la dirigeante du parti, a été arrêté le 13 octobre. Plusieurs membres et représentants régionaux du parti : Sylvain Sibomana, Alexis Rucubanganya, Hamad Hagengimana et Jean-Claude Ndayishimiye ont été arrêtés à leurs domiciles dans la soirée du 13 octobre, ainsi que Joyeuse Uwatuje, une amie proche et assistante personnelle de Victoire Ingabire.
Qu'arrive-t-il au modèle de liberté d'expression ?
Pourtant, le Rwanda a toujours été présenté par l'Occident notamment la France comme étant un modèle de démocratie et de respect de droit de l'homme et de liberté. Ie 06 Avril 2021 , Emmanuel Macron qui dit être hostile aux" Dictateurs africains " était allé à kigali pour la commémoration de l'anniversaire du génocide rwandais aux côtés du démocrate kagame. Mais l'on voit bien que ce qu'on présente souvent à l'opinion comme étant des démocrates ou des modèles ne le sont en clair que parce que les occidentaux ont besoin d'eux pour l'instant pour arriver à des fins géopolitiques.
Le pays de Paul Biya un exemple ?
Si à kigali , on ne saurait ouvertement critiquer Paul kagame sans être inquiété et bien au Cameroun ce phénomène est très vulgaire et est devenu banal. Dans la sphère médiatique camerounaises. Certains médias reconnus de l'opposition subversives diffusent à longueur de journée et ceci toute la semaine des salons de bavardage qui visent à critiquer Paul Biya, voir même l'insulter. D'autres même vont jusqu'à appeler à l'insurrection populaire ou alors vont jusqu'à demander à l'armée professionnelle du Cameroun de prendre le pouvoir au mépris de la réglementation en vigueur en matière de prise de parole en.publique. mais Le gouvernement camerounais n'inquiète guère ces leaders d'opinion ou alors ces agitateurs. En revanche, certains occidentaux passent le temps à pointer Yaoundé du doigt comme étant un régime dictatorial seulement parce que le peuple camerounais dans son immense majorité a choisi la continuité en lieu et place du changement. Il est donc important que les africains arrêtent de donner du crédit à tout ce que l'étranger présente comme modèle et apprendre à assumer leur choix .