Les résolutions du symposium de la Caf promettent un changement des règles du jeu.
L’atelier N°1 du Symposium de la Confédération africaine de football tenu à Rabat au Maroc entre le 18 et 19 juillet 2017 a proposé à l’instance faitière du football africain de passer à 24 équipes le nombre de participants à la Coupe d’Afrique des nations (Can). Avec une première implémentation lors de la prochaine édition, attribuée au Cameroun et qui se joue en 2019.
Les membres de cet atelier ont par ailleurs initialement proposé un calendrier devant prévoir désormais le tournoi final entre juin et juillet, et sur six stades pour les matchs amicaux. Ce qui complique la situation du Cameroun qui peine déjà à sortir de terres les deux stades de Douala et Yaoundé, devant compléter les stades de la Réunification (Douala) et Rounde Adjia de Garoua à réhabiliter. Avec Ahmadou Ahidjo et les deux Omnisports construits à Limbé et Bafoussam, on n’aurait mois de soucis à se faire.
Certes à terme, le Cameroun passerait à six ou sept stades pour les matchs, mais à quinze mois de la réception des infrastructures, le changement de règles de jeu compliquent la situation à Paul Biya dont le ministre des Sports et de l’éducation physique vient à peine de rassurer que les infrastructures seront prêts à temps.
Les prochains jours devraient permettre de mieux comprendre les intentions du successeur d’Issa Hayatou. Un «groupe de travail planchera sur la matérialisation des résolutions et proposera un chronogramme d'implémentation à court, moyen et long terme», annonce-t-on.
Le Maroc qui s'est proposé d'abriter ce symposium est un candidat à qui la Caf a demandé de se tenir prêt pour reprendre l'organisation de la Can que le Cameroun peine à tenir. Le Maroc qui avait refusé de tenir la Can 2015 sous prétexte que le virus Ebola sévissait dans certains pays. Entre temps, l'Algérie qui avait déjà perdu la bataille de l'organisation de cette Can devant le Cameroun, s'est également montrée disposée à sauver le tournoi.