Opinions of Tuesday, 11 August 2015

Auteur: Franklin Mowha

Lettre ouverte du President du FFCI au commandante de la bridgade ter de Bangante

Monsieur le commandant, je me vois ce jour 10 août dans l’obligation ce de vous écrire la présente lettre ouverte après la conversation que vous avez eue dans votre bureau avec l’envoyé du chef Bangangté, un certain Prince.

J’apprends que vous lui avez demandé pourquoi le chef supérieur laisse entrer M. Mowha Franklin dans la chefferie.

Sachez donc que j’y suis allé pour faire valoir certaines revendications après ma détention injustifiée sous ses ordres, et aussi pour le cas du vol des mes ordinateurs, tous emportés courant mai dernier sans trace jusqu'à nos jours.

Je soupçonne l’ancien Comandant Tuka Georges et certains de vos éléments actuels. Mais j’étais loin d’imaginer que vous faisiez partie de ceux qui, ici à Bangangté ne cessent de me menacer plus ou moins violemment alors que nous sommes dans un pays où l’on prône le droit et la paix.

Selon mes sources, vous attendez des informations supplémentaires sur ma descente à la chefferie Bangangté, je ne sais pour en faire quoi. Mais, une chose est certaine : je ne me laisserai pas faire dans la défense de mes droits face aux adversaires de quelque nature que ce soit. C’est la raison de cette lettre ouverte. J’en profite pour vous déclarer que depuis ma sortie de prison le 6 Juillet dernier, j’ai déjà en ma possession deux lettres anonymes dans lesquelles je suis menacé.

Monsieur le Commandant,

Le Cameroun appartient à tous ses citoyens. La Brigade Ter à l’Etat du Cameroun. Pas à une chefferie traditionnelle ! A la suite de votre entretien concernant le chef Bangangté avec le dénommé Prince juste avant son départ à la Préfecture pour la recherche d’infos à votre compte, FFCI (Frontline Fighters for Citizen’s Interest) pour lequel je milite va saisir les plus hautes personnalités de l’Etat pour dénoncer les exactions dont je suis constamment victime de la part des autorités comme vous de Bangangté.