La FIFA vient de bombarder un missile pleine lucarne contre les instances du football camerounais en notifiant la nomination d'un comité de normalisation le 28 août 2017. En français facile, la Fédération Camerounaise de Football n'existe plus.
Première conséquence, le président de la FECAFOOT, Tombi À ROKO, imposé par le ministre des Sports et beau- fre?re de Paul BIYA, est renvoyé au quartier. Deuxième conséquence, le même Tombi À ROKO, nommé par décret présidentiel vice- président du Comité National d'Organisation de la CAN 2019, n'a plus qualité. Troisième conséquence, tous les membres des commissions techniques nationales nommés par l'ancienne équipe de la FECAFOOT et le ministre des Sports Pierre Ismae?l BIDOUNG MPKWATT MINI PAM PAM CHAUD GARS, sont licenciés alors qu'ils étaient entrain d'organiser les festivités de leur nomination à la mangeoire le week-end prochain.
Une humiliation pour l' État camerounais qui a toujours soutenu l'élection frauduleuse de Tombi À ROKO à la tête de la FECAFOOT en 2015. Malgré le jugement du TAS et la Chambre de Conciliation et d' Arbitrage du Comité Olympique et Sportif du Cameroun qui avaient annulé la procédure électorale de Tombi À ROKO, le ministre des Sports a dit niet.
Non seulement Tombi À ROKO a été maintenu à la présidence de la FECAFOOT au mépris des décisions de justice, mais le chef de l' État Paul BIYA, a consolidé ses pouvoirs en lui confiant par décret signé le 8 août 2016, la gestion de l' Académie Nationale du Football, puis l' organisation de la CAN, il y a à peine une semaine.
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Que de milliards engloutis! Et maintenant tout est à recommencer sous la supervision de la FIFA et de la CAF. Encore cette CAF dont l' État camerounais voulait discréditer. Depuis des jours, certains journaux camerounais intoxiquent l'opinion publique avec une désinformation hallucinante selon laquelle, le cabinet d'audit PWC aurait déclaré dans une chaîne française qu' Ahmad AHMAD aurait tenté de les influencer pour retirer la CAN 2019 au Cameroun.
Or, après vérification auprès de tous les médias français, pas une seule trace de cette déclaration. Le cabinet de l'audit a plutôt démenti avoir fait une déclaration contre la CAF. Bien plus, l' Ivoirien Édouard MESSOU à qui on attribuait cette déclaration , se trouve en vacances et n'a accordé aucune interview.
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Non seulement l' État camerounais fonctionne comme un État voyou en refusant l'application des décisions de justice, mais il corrompt les journalistes pour la désinformation. Et voilà l'humiliation. Comme le dit un proverbe africain :" quand tu craches en l'air, ça te retombe sur la face".