Malgré un contexte de croissance globale, tout le monde n’a pas accès à un travail lui permettant de mener une vie digne et répondant à ses besoins essentiels ainsi qu’à ceux de sa famille.
D’où le thème de la 130e édition de la Fête internationale du travail célébrée le 1er mai prochain: « Responsabilité sociale des entreprises et des syndicats pour le travail décent ».
La notion de travail décent résume les aspirations de tout travailleur : la possibilité d'exercer un travail productif et convenablement rémunéré, assorti de conditions de sécurité sur le lieu de travail et d'une protection sociale pour sa famille.
Le travail décent donne aux individus la possibilité de s'épanouir et de s'insérer dans la société, ainsi que la liberté d'exprimer leurs préoccupations, de se syndiquer et de prendre part aux décisions qui auront des conséquences sur leur existence.
Il suppose une égalité de chances et de traitement pour les femmes et les hommes.
Membre de l’Organisation internationale du Travail (OIT), le Cameroun entend promouvoir ce concept susceptible d’entraîner l’amélioration des conditions de vie des travailleurs.
Ses indicateurs sont d’ailleurs bien connus : salaires, temps de travail et heures supplémentaires, santé et sécurité sociale, harcèlement et discrimination, liberté d’association, cadre de travail.
Et même si lesdits indicateurs ne sont pas tous au vert, les Camerounais, dans leur grande majorité, aiment travailler.
Malgré les souffrances physiques, émotionnelles ou psychologiques que peuvent entraîner les conditions d’exercice de certains métiers.
« L’irrationalité et l’injustice du système capitaliste actuel favorisent l’extension de la précarité chez les travailleurs.
Il faut repartir autrement les richesses dans le monde », assure un membre de l’Union générale des travailleurs du Cameroun (Ugtc).
Dans un contexte marqué par l’engagement du gouvernement à faire du Cameroun un pays émergent en 2035, la stabilité du climat social, condition de production optimale des travailleurs, s’impose.
En cette veille de commémoration du 1er mai, CT a voulu recueillir les expériences de travail en donnant la parole à ses lecteurs.
Pour qu'ils expriment leurs attentes. Différentes personnes à travers le pays ont accepté de s’ouvrir et proposer leur manière de voir.
Des doléances à ne pas négliger sont sorties de cet exercice.