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Actualités of Friday, 28 October 2022

Source: www.camerounweb.com

Centre Cameroun : souvent frappés, les enseignants adressent un message piquant au sous-préfet et fuient les lieux

Opération craies mortes au Cameroun Opération craies mortes au Cameroun

Les enseignants camerounais ne sont pas du tout contents. Ils l’ont fait savoir à travers un message affiché et relayé sur les réseaux sociaux qui a le mérite d’être limpide et à la fois irritant. Il est adressé aux parents d'élève à un sous-préfet dont les agissements ne réjouissent pas du tout les hommes de la craie de la zone qui est sous sa responsabilité.

C’est dans la région du Centre du Cameroun où les enseignants de l’école publique de Memel extrêmement furieux, ont envoyé sans hésiter une jolie pique au sous-préfet.

En effet, apprend la rédaction de CamerounWeb, les enseignants de l’école susmentionnée sont fatigués de courber l’échine à chaque fois devant l’autorité pour qu’elle entende et prenne en compte leurs différentes revendications.

La plupart du temps, ils sont humiliés et maltraités même devant les élèves qui ne se privent pas de s’en moquer entre eux après le départ des enseignants.

Certains apprenants plus taquins animent la galerie avec ces histoires en présence des principaux concernés.

Autrement dit, le respect entre enseignants et élèves a fui cette école. Manifestement, le respect entre enseignants et autorité administrative est aussi en train de quitter les lieux avec une vitesse incommensurable. Et pour cause, les maîtres disent avoir trop supporté les comportements indignes du sous-préfet.

Ceux-ci ont pris la décision de lancer des journées craies mortes. C’est la personnalité publique David Eboutou qui informe la communauté de la situation tendue dans ce village du pays dirigé par Paul Biya.

Le Camerounais affirme que « les enseignants de l'école publique de Memel dans le Centre demandent au sous-préfet de venir enseigner lui-même les élèves ».

En effet, « les enseignants de l'école publique de Memel en ont marre des traumatismes. Ils ne supportent plus d'être menacés et souvent tabassés par certains parents d'élèves qui font partie de la sécurité de cette petite localité situé dans la région du Centre ».

Donc, « ayant eu marre de ces nombreuses humiliations souvent perpétrées devant leurs apprenants, ils ont décidé de lancer des journées "craies mortes" en invitant le sous-préfet à aller enseigner lui-même ».