Figure de proue de la sélection nationale féminine des lionnes indomptables, Gaëlle Enganamouit peine depuis quelques temps à retrouver ses marques. C’est ainsi qu’elle aligne depuis plusieurs rencontres déjà, des contre-performances inédites. La rencontre amicale disputée face à la France mardi dernier a constitué la goute d’eau qui a débordé le vase, le pinacle du flop.
Si dans l’ensemble, c’est toute l’équipe entière qui a chaviré, la prestation personnelle de Gaëlle Enganamouit a davantage marqué les esprits, tellement elle commence à habituer le public à un tel degré de médiocrité, à chacune de ses sorties, que l’on se demande si c’est bien celle qui trônait sur le football continental en 2015.
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Et en parlant de 2015 justement, l’on se rappelle de son triplé phénoménal inscrit contre l’Equateur. Mais depuis, plus rien, si ce n’est une avalanche de prestations fantomatiques dénuées les unes aussi bien que les autres de tout éclat de génie et surtout d’efficacité qui, jadis ont tissé sa couronne, au point où aujourd’hui et davantage au sortir de l’humiliation contre la France (6 buts à 0), Gaëlle Enganamouit n’est plus que l’ombre d’elle-même.
A la vérité, Gaëlle Enganamouit n’a jamais pu retrouver son véritable niveau après sa grave blessure contractée il y ‘ a deux ans de cela. Et pourtant, la lionne s’est battue pour revenir plus vite.
Seulement, depuis son retour en Europe au lendemain d’un passage éclair et infructueux du côté de l’Asie, la « made of blank » n’a plus la tête sur les épaules et pourtant elle bénéficie toujours d’une place de titulaire.
Mais qu’est ce qui expliquer cette dégringolade ? La lucidité convie de s’intéresser à l’autre versant du football, pour questionner ou du moins observer ce qui peut rendre raison de ce long passage à vide, de ce trou noir.
C’est alors que le surnom « made of blank » apparait. Il s’agit d’une publicité dont la lionne en est l’égérie. Une publicité dans laquelle, elle se donne à fond dans une course. Tout le contraire de l’absence d’envie, du déficit criard d’implication et surtout du manque profond d’engagement observés dans le jeu contre l’équipe de France.
Une attitude que l’on peut par extension et possiblement par exagération étendre à toute l’équipe et qui n’augure cependant aucunement de lendemains meilleurs, à quelques semaines de la CAN féminine au Ghana.