Le corps du pasteur ghanéen tué à Batibo toujours dans les mains de l’armée. Une situation qui met à mal la famille du défunt. Après plusieurs sollicitations, le gouvernement du Ghana a promis d'aider dans le transfert du corps du défunt missionnaire ghanéen qui a été horriblement tué au Cameroun.

Cela fait suite aux plaintes de la famille du missionnaire âgé de 28 ans selon lesquelles le gouvernement avait ignoré leurs appels à l'aide. Le défunt, l'apôtre Isaac Attoh, qui a délaissé une jeune veuve et un petit garçon de deux mois, a été abattu dans la ville de Batibo en zones anglophones.

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Les efforts déployés par certains pasteurs et amis ghanéens au Cameroun pour récupérer le corps du défunt s'étaient avérés vains, car l'armée ne voulait pas remettre le corps à qui que ce soit. Les observateurs ont condamné la mort du pasteur, mais l'église au Cameroun n'a pas encore fait d'intervention officielle. Selon des informations non confirmées, Attoh aurait été tué aux côtés de deux autres Ghanéens qui n'ont pas encore été identifiés.

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Sa famille avait déjà exhorté le gouvernement ghanéen et la communauté internationale à intervenir et à faire transporter ses restes au Ghana pour y être enterrés.

Des dizaines de personnes sont mortes jusqu'à présent, avec des centaines de prisonniers et des milliers de personnes qui ont fui le pays pour se rendre au Nigéria à cause de la situation déplorable en zones anglophones. Si la situation n'est pas désamorcée par le dialogue, le pays entier pourrait être déstabilisé avant les élections d’octobre, selon l'International Crisis Group.