Actualités of Friday, 6 October 2017

Source: cameroon-info.net

Les sécessionnistes 'colonisent' Mboa Bakundu et sèment la terreur

L'armée des secessionnistes L'armée des secessionnistes

Notre confrère Le Jour qui a fait une enquête de ce côté, rapporte que le 1er octobre 2017, les sécessionnistes ont même réussi à hisser leur drapeau sur le mât de la Sous-préfecture.

C’est une révélation que fait notre confrère Le Jour dans son édition du 2 octobre 2017. Les populations de Mboa Bakundu dans la Région du Sud-Ouest sont battues et pillées par des sécessionnistes anglophones, depuis le 25 septembre 2017. Ces sévices qu’elles subissent encore aujourd’hui, sont en fait la suite des troubles survenus dans les deux Régions anglophones le 22 septembre dernier.

Notre confrère rapporte que les ambazoniens qui font aussi des menaces de mort aux populations de Mboa Bakundu, profitent tout simplement du faible effectif des forces de l’ordre dans cette localité et dans les zones rurales enclavées. «Aucun accès dans le village n’est permis. Les ambazoniens ont bloqué toutes les entrées», déclare une source dans les colonnes du journal. Sans aucune aide des autorités les habitants de cette localité située à quelques kilomètres de Kumba, cherchent des stratégies pour s’enfuir. Elles préfèrent aller dans la ville de Kumba.

Pour revenir à la fameuse journée du 1er octobre 2017, date de la réunification du Cameroun, il faut savoir que les sécessionnistes ont dicté leur loi à Mboa Bakundu, ce jour-là. Ayant choisi cette journée pour proclamer l’indépendance de leur république l’Ambazonie, des sources de notre confrère révèlent qu’ils ont hissé leur drapeau bleu-blanc sur le mât de la Sous-préfecture. «Tous les matins ils procèdent à la levée des couleurs. Ce qui est curieux, c’est que leur hymne national est le même que celui du Cameroun, mais les paroles sont différentes», déclare une source du quotidien. Celle-ci révèle par ailleurs que les sécessionnistes dans la mouvance du 1er octobre ont menacé de piller les banques de Kumba.