Ils n’étaient ni sécessionnistes, ni ambazoniens, selon les responsables du parti leader de l’opposition.
Deux jours après les manifestations organisées le dimanche 1er octobre 2017 dans les Régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest par les activistes de l’indépendance des Régions anglophones du Cameroun, le Gouvernement, certains partis politiques et des associations et ONG de défense des droits de l’homme, publient leurs bilans respectifs…
Le Social Democratic Front (SDF), n’a pas encore fini de faire ses comptes. Le partis politique leader de l’opposition et dont la majorité de militants se trouve dans les Régions frondeuses du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, recense avec beaucoup de minutie et de rigueur, ses militants tués lors des manifestations du 1er octobre 2017. Le Gouvernement qui était contre cette manifestation avait déployé sur le terrain, militaires et policiers lourdement armés pour mater les manifestants.
Le Gouvernement, par la voix son porte-parole, le ministre Issa Tchiroma, a déclaré hier en conférence de presse à Yaoundé, que le bilan officiel des victimes du 1er octobre 2017 est d’une dizaine de civils qui ont trouvé la mort pendant les affrontements entre contestataires et forces de l’ordre.
Le SDF, qui est pour le fédéralisme et contre la sécession du pays, a fait savoir qu’il a perdu deux de ses militants ce 1eroctobre-là. «Il s’agit de Terrence Ngu et Martin Fon Yembe. Le premier qui était militant dans la circonscription SDF de Mbanga, était allé passer le weekend avec sa famille à Kumba. Le second était adjoint au Maire de Ndu. La police a balancé les gaz lacrymogènes dans sa maison. Il est mort par asphyxie» explique à Cameroon-Info.Net un responsable du parti de la balance qui précise par ailleurs que les deux militants du SDF n’étaient ni sécessionnistes, ni ambazoniens.
Ci-dessous, les photos des deux militants SDF tués par les forces de l’ordre le 1er octobre 2017:
Terrence Ngu via sa page Facebook
Martin Fon Yembe via sa page Facebook