Infos Business of Wednesday, 1 March 2017

Source: camer.be

Des chinois font la moto-taxi au Cameroun

Un chinois en train de vendre du maïs au bord de la route Un chinois en train de vendre du maïs au bord de la route

Depuis bientôt une décennie, l'on constate que des blancs sont devenus des sans domicile fixe au Cameroun. Ce qui laisse croire que ces loques complètement dépouillées dans tous les sens par nos intrépides lionnes indomptables du vieux métier du monde, sont incapables de s'offrir un billet d'avion retour.


Pendant que certains vendant des beignets, d'autres s'essayent à la moto-taxi. Le monde est réellement devenu un grand village car, malgré nos complexes, nos doutes et notre fascination à l'homme à la peau blanche, ce qui se passe chez nous est aussi connu ailleurs.


La seule différence qui est à l'origine des injustices dans ce monde d'aujourd'hui c'est qu'on interdit aux africains d'aller exposer leur misère chez les blancs pendant que ces derniers dépassés par les dérives de leur évolution débarquent chez nous pour se mêler de notre tourmente quotidienne. L'homme à la peau blanche n'est plus ce mythe que nos parents considéraient comme synonyme de sagesse, d'opulence et de bonheur car des décennies sont passées très vite et les temps ont changé...


Flux et reflux Pendant que l'Afrique envoie ses enfants au charbon en Europe en Asie et en Amériques, avec la chance de voir la moitié de ceux qui prennent le chemin de l'Eldorado terminer leurs parcours dans les gueules des requins de l'Océan Atlantique et de la méditerranée, ces continents nous déversent leurs déchets toxiques humaines dont la seule peau blanche est un visa d'entrée et un titre de séjour dans nos pays...


Les blancs n'arrivent plus en Afrique en général et au Cameroun en particulier pour investir en recrutant la main d'œuvre locale pour nous aider à sortir de la misère. Ils viennent plutôt nous aider à partager celle-ci avec cette particularité qu'ils n'ont pas de villages ici pour y retourner quand tout devient insupportable. Depuis bientôt une décennie, l'on constate que des blancs sont devenus des sans domicile fixe au Cameroun.


Ce qui laisse croire que ces loques complètement dépouillées dans tous les sens par nos intrépides lionnes indomptables du vieux métier du monde, sont incapables de s'offrir un billet d'avion retour. Triste mêlée


Dans les rues de nos grandes villes, les noctambules assistent à la guerre qui oppose camerounaises et chinoises dans le marché du sexe. Si dans un premier temps, les clients locaux las des menus quotidiens voulaient découvrir autre chose en se ruant sur les chinoises, le match semble s'équilibrer car, nos lionnes qui ont des secrets pour assaisonner les têtes de poissons et même « braiser le Ndolé » veulent à tout prix marquer leur territoire...


Mais la lutte pour la survie avec les chinois ne se limite pas seulement au marché mondial du sexe, car la rivalité devient aussi rude pour nos vendeuses de beignets et des bendskinneurs qui voient la meute à leurs trousses. Les maman koki et maman Eru commencent à se faire des soucis avec ces chinois dont la capacité d'adaptation à notre misère est étonnante... curieux n'est-ce pas ?