Depuis que le poste de président du Conseil national de la Communication (CNC) est vacant, cela donne libre cours à toutes sortes de dérives. Alors que le Cnc est supposé briller par une impartialité et une transparence, on a comme l’impression que l’organe de régulation des médias au Cameroun est devenu une « arme au service des lobbies obscurs et des gourous », de tueurs en série des libertés…

Certains affaires telles que celle du groupe l’Anecdote de Jean Pierre Amougou Belinga qui a eu gain de cause après avoir traîné le vice-président du Cnc Peter Essoka et le secrétaire général du même organe de régulation des médias, Jean tobie Hond en justice pour « abus de fonction et pour diffamation », montrent à quel point cet organe s’est transformé en une épuration médiatique et à un génocide éditorial planifiés.

Du coup, l’on pense en « haut lieu » qu’il est urgent d’y placer à sa tête un homme de poigne à même de redorer le blason d’une institution chère au chef de l’etat Paul Barthélémy Biya bi Mvondo Assam. Déjà des noms tels que Charles Pythagore ndongo actuel directeur de l’information Tv à la Crtv, Zacharie ngniman chef de la division de la prévention et de la communication à la Commission nationale Anti-corruption, Patrice Etoundi Mballa, ancien Directeur de la Rédaction du quotidien gouvernemental Cameroun-tribune, ou encore Joseph Janvier Mvoto Obounou, ancien directeur de développement des médias privés et de la publicité au Mincom, circulent dans le sérail pour remplacer feu Mgr Joseph Befe Ateba.