Actualités of Friday, 5 February 2016

Source: cameroon-info.net

Une plainte déposée contre 6 policiers à Yaoundé

Poste de police Poste de police

Gaston Etoundi dit avoir été victime d’une agression le vendredi, 29 janvier 2016 en plein marché de Mfoundi à Yaoundé. D’après les colonnes du quotidien Le Jour paru jeudi 4 février 2016, il s’y était rendu pour faire les emplettes au marché du Mfoundi, afin d’organiser les funérailles de son petit frère, mort en décembre 2015.

«Gaston Etoundi dit avoir été surpris par l’arrivée de huit membres de sa famille ainsi que de six policiers armés appartenant au Groupement Spécial d’Opérations (GSO). Il accuse ceux-ci de l’avoir dépouillé d’une somme de deux millions FCFA», tire-t-on du journal. 

«Les commerçants qui étaient là ont cru que j’étais un braqueur, raison pour laquelle personne n’a réagi. Les policiers m’ont conduit au poste de police situé à l’entrée du marché, du coté du pont de la gare», témoigne la présumée victime. D’après le plaignant, les policiers opéraient sans convocation et sans mandat d’arrêt. Il a été contraint à les conduire à son domicile sis à Essos et il affirme leur avoir remis la somme de 500 000 FCFA en plus des 2 millions de FCFA. Gaston Etoundi a déposé une plainte contre les 6 policiers en question et les membres de sa famille pour vol, abus de fonction et de séquestration à la brigade de Gendarmerie de Soa et à Mfou.

D’après la famille du plaignant, tout part de la vente d’un terrain familial. «Nous avons perdu notre petit frère au mois de décembre dernier [2015]. Pour organiser les funérailles, la famille a décidé de vendre un hectare de terrain. Gaston Etoundi avait été désigné pour conduire l’opération de vente. Lorsque le terrain a été vendu, il n’est pas venu rendre compte à la famille», raconte Jacob Messinga, un de ses cousins.

«Nous avons fait appel aux policiers parce qu’on évitait que les bagarres éclatent en plein marché. Il a vendu le terrain à 11 millions de FCFA mais nous avons récupéré moins de deux millions de FCFA» ajoute son cousin pour contredire le plaignant.