Actualités of Friday, 13 October 2017

Source: cameroon-info.net

Répressions des anglophones: le gouvernement convoqué par l’ONU

Le Conseil des Droits de l’Homme a convoqué le Gouvernement, des ONGs locales et des associations pour une consultation les 24 et 25 octobre prochains.
Dans une publication parue sur son site Internet le 11 octobre 2017, le Conseil des Droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies (ONU), informe que l’organe va se réunir du 16 octobre au 10 novembre 2017.

« Le Conseil va examiner des cas d’atteintes aux droits de l’homme de certains pays selon le programme ci-après : (18-19 Octobre) Australie, (24-25 Octobre) Cameroun, (16-17 Octobre) La République Démocratique du Congo, (17-18 Octobre) La République Dominicaine, (19-20) Jordanie, (23-24 Octobre) Maurice et (25-26 Octobre) Romanie », indique le communiqué.

L’ONU précise que ces pays cités plus haut, font partie des 169 nations qui ont ratifié le Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques dont 18 experts indépendants doivent régulièrement étudier les cas. Ce pacte précise que les Etats signataires s'engagent à respecter et à garantir à tous les individus se trouvant sur leur territoire et relevant de leur compétence les droits reconnus dans le présent Pacte, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

« Le Conseil va également écouter des Organisations Non-Gouvernementales (NGO) et des associations locales des droits de l’homme », relève le communiqué.
Dans une précédente déclaration publiée le 6 octobre dernier, le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU avait demandé au Gouvernement camerounais d’ouvrir une enquête par rapport aux actes de violence dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest.

« Nous invitons le Gouvernement Camerounais à engager dans les brefs délais, une enquête efficace, impartiale et indépendante pour établir les responsabilités », avait déclaré l’ONU en y ajoutant, « les gens ont le droit d’organiser des rencontres et de s’exprimer sans qu’il y ait une interruption de l’internet ».