Falsification de pièces pour l'inscription des étudiants : Fame Ndongo alerté sur une arnaque de grande envergure

Depuis Bruxelles en Belgique, l’ambassadeur du Cameroun Daniel Evina Abe’e a adressé une lettre au Ministre d’Etat, Ministre de l’enseignement Supérieur, Jacques Fame Ndongo pour lui signaler « l’indélicatesse des intermédiaires lors des inscriptions des étudiants camerounais à l’Université de Liège ».

« J'ai l'honneur de porter à votre connaissance que le cabinet Elegis, en qualité de conseil de l'Université de Liège, nous a fait part des difficultés des étudiants camerounais à s'inscrire dans cette université à cause des intermédiaires récurrents auxquels ils font recours et qui déposent des pièces falsifiées », a signalé Daniel Evina dans sa correspondance au Ministre camerounais.

Pour remédier à cette situation, il mentionne que « l'université de Liège a adopté depuis l'année dernière des mesures de vigilance spécialement à destination de nos étudiants, à l'instar du service des équivalences de la Fédération Wallonie Bruxelles qui, pour des mêmes faits, a adopté une procédure spécifique à l'encontre de nos jeunes compatriotes ».

Dans les détails, « premièrement, les étudiants camerounais devront introduire le dossier de demande d'inscription par leurs soins, sans intermédiaires. En cas d'absence de confirmation de l'authenticité des pièces transmises à l'institution interrogée, le dossier du requérant sera classé sans suite. C'est le cas de nombreux établissements bancaires interrogés, et qui ont confirmé l'absence des caractères authentiques des attestations bancaires contenues dans des dossiers produits ».

Puis ensuite, une déclaration sur l'honneur signée par l'étudiant demandeur devra dorénavant accompagner la demande en ligne. Mais, même malgré ces dispositions, l’ambassadeur remarque que les dossiers reçus récemment donnent à penser qu'elles demeurent insuffisantes. Car, malheureusement certains étudiants continuent à s'appuyer sur des intermédiaires véreux dont cinq ont pu être identifiés par l'université de Liège qui a déposé plainte avec constitution de partie civile à leur encontre.